La sédation en endoscople digestive

Conclusion

Si la sédation est très rarement utilisée en France, elle est en revanche une solution qui pourrait à l’avenir permettre aux gastro-entérologues d’être plus autonomes aussi bien vis-à-vis de l’évolution démographique des anesthésistes que vis-à-vis des structures de soins. S’il n’y a pas actuellement d’obstacle formel à la réalisation d’une sédation par un non-anesthésiste, il est clair qu’un certain nombre d’éléments sont indispensables pour qu’elle soit réalisée dans des conditions sécuritaires pour le patient. Il est nécessaire à l’avenir de définir plus précisément:

• — la formation minimale nécessaire du praticien la réalisant;

• — les contraintes nécessaires (structures, matériel, produits ...);

• — les patients susceptibles d’en bénéficier et les conditions de réalisation de l’acte.

Une fois cette étape réalisée, il conviendra d’obtenir une rémunération spécifique pour la structure et pour le praticien pour que la sédation puisse prétendre à entrer dans notre pratique courante.