Conclusion
La publication de la circulaire 138 du 14 mars 2001, relative aux preécautions à observes lors des soins en vue de réduire les risques de transmissions d’agents non conventionnels, a bouleversé et pénalisé l’organisation de la désinfection dans les services d’endoscopies. Comme l’a rappelé récemment le SYNMAD, il n’y a pas lieu d’appliquer le projet de circulaire 2002. Il faut de se battre, avec l’aide de la SFED, pour obtenir des aménagements sur des critères scientifiques des textes en préparation. Alors que la circulaire 138 écrit que «la glutaraldéhyde risque de fixer fortement l’infectiosité liée aux ATNC sur les dispositifs traités», qu’en est-il du développement des automates utilisant l’APA et de la détérioration des endoscopes antérieurement décontaminés à la glutaraldéhyde lors du passage à l’APA?
Notre devoir de gastro-entérologue est de dépister de façon systématique à chaque endoscopie les patients à risque ou suspects. Il faut cependant rappeler qu’aucun cas de transmission d’ESST par l’endoscopie digestive n’a été rapporté et que le risque d’infectiosité des formations lymphoïdes chez les patients sans caractéristique particulière n’est que virtuel. Il faudrait également arrêter l’hypocrisie: «circulaire s’appliquant immédiatement mais progressivement». Qu’en est-il des lames de laryngoscope, des bronchoscopes et les laryngoscopes souples, etc.?
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Dupin, B. Les problèmes pratiques de la désinfeetion du matériel endoscopique. Acta Endosc 32 (Suppl 2), 489–492 (2002). https://doi.org/10.1007/BF03020304
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DOI: https://doi.org/10.1007/BF03020304