La commutation automatique sur le réseau télégraphique

Sommaire

Après quelques considérations préliminaires sur l’unification très avancée des matériels et des voies télégraphiques, la première partie est consacrée aux diverses améliorations que les méthodes modernes de reperforation, avec ou sans coupure de bande, peuvent apporter dans l’exploitation classique des réseaux avec transit dans les centraux intermédiaires. Cependant ces perfectionnements ne vont pas sans un accroissement très sensible de la complexité de l’appareillage.

Dans une seconde partie, on montre comment l’exploitation avec commutation, qui permit d’abord de satisfaire les besoins des abonnés privés, tend maintenant à se généraliser pour l’exploitation des réseaux publics des Administrations. Les inconvénients que l’on pouvait craindre du fait même du principe de cette commutation, en particulier l’occupation sur les circuits et surtout sur les lignes terminales, ainsi que la distorsion provenant de la mise bout à bout d’un nombre élevé de sections de voies, peuvent être tournés par l’emploi du débordement ou des régénérateurs de signaux placés en des endroits convenables.

La partie suivante est une analyse des fonctions des principaux organes entrant dans la composition des commutaleurs automatiques du réseau télégraphique français, qui sont actuellement en cours d’installation ou de construction pour l’équipement du réseau englobant à la fois les bureaux publics et les lignes des abonnés Télex. Les éléments des chaînes principales de communication, les sous-ensembles télégraphiques de l’enregistreur autorisant la sélection avec une numérotation en code arythmique, et les organes de la chaîne de taxation sont successivement examinés, en insistant spécialement sur les possibilités du système de contrôle employé dans ces autocommutateurs.

Pour terminer, un rapide tour d’horizon concerne les mesures prises en vue de la réalisation étape par étape de cette automatisation du réseau télégraphique, et indique succintement quelques études en cours.