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Pour avoir une perception correcte du discours parlé (perception intrinsèque des éléments, indépendamment de l'intelligence du texte), il est indiqué de réduire au maximum le temps de réverbération qui est un obstacle à l'intelligibilité de la parole. Dans le cas du théâtre, ou pour certains effets radiophoniques, il convient souvent au texte d'avoir au contraire une réverbération élevée, ce qui est en opposition avec la règle précédente. L'auteur montre que l'emploi de la réverbération artificielle permet de concilier ces deux désidérata contradictoires. Il en définit les effets et établit une relation entre le temps de réverbération et le pourcentage de réverbération artificielle introduite, relation qu'il précise par une série d'expériences.
Bibliographie
Bernhardt,Traité de prise de son, Eyrolles.
Stevens, Davis,Hearing, Wiley and sons.
Moles, Le taux d'intelligibilité en tant que critère de la qualité acoustique d'une salle.Ann. des Téléc.,5, no 2, fév. 1950.
Additional information
Série d'exposés relatifs aux travaux duGroupement des Acousticiens de Langue Française (G. A. L. F.).
Travail effectué au Laboratoire d'Acoustique du Centre de Recherches Scientifiques, Industrielles et Maritimes (C. R. S. I. M.).
N.D.L.R.:Summary (intended, on the author's request, for english language readers and abstracting services).— There is a contradiction between the optimum speech intelligibility conditions, requiring minimum reverberation time, and artistic desiderata, specially for theatre, which sometimes diction can be solved by means of «artificial reverberation» with auxiliary echo room. The relation between the intelligibility and the slope of the decay curve is given in a simple form and checked by a series of experiments.
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Moles, A. L'emploi de la réverbération artificielle dans le théatre parlé. Ann. Telecommun. 6, 245–249 (1951). https://doi.org/10.1007/BF03014148
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DOI: https://doi.org/10.1007/BF03014148