Abstract
Purpose
The objective of the present prospective study was to evaluate the influence of neuromuscular monitoring. on the level of neuromuscular blockade from induction of anaesthesia until extubdtion of the trachea.
Methods
Forty-two patients aged between 18 and 73 yr undergoing a range of surgical procedures under general anaesthesia were randomly distributed into two groups of 21 patients each. In both groups a Datex NMT Monitor® was used and electromyographic responses of the the ulnar muscles to supramaximal stimulation of the ulnar nerve were recorded. In Group 1, the anaesthetist could see the movements of the stimulated hand, but not the monitor. In Group 2, the anaesthetist could see neither the stimulated hand nor the monitor. The same anaesthetist administered the neuromuscular relaxants which were succinylcholine 1.5 mg · kg−1 for trachéal intubation and vecuronium 0.1 mg· kg−1 for neuromuscular relaxation during surgery, followed by 1 to 2 mg maintenance injections. Possible residual curarization was evaluated in the recovery room by head lift tests and pulse oximetry.
Results
Patients in Group 1 had deeper neuromuscular block throughout surgery, despite the use of a comparable dose of vecuronium (10.1 mg for G1 vs 11.2 mg for G2). The EMG values of T1 and train-of-four values were not different at trachéal intubation or at extubation. No patients presented signs of residual curarization in the recovery room.
Conclusion
The study demonstrates that with the same amount of vecuronium the neuromuscular relaxation was deeper with the use of a simple neuromuscular monitoring (visual evaluation of the thumb movements). Despite the deeper neuromuscular block in the monitored group, there was no residual curarization in the recovery room.
Résumé
Objectif
Le but de la présente étude était d’évaluer l’influence de l’utilisation d’un monitorage de curarisation sur le niveau de curarisation et ce, de l’induction de l’anesthésie jusqu ’à l’extubation de la trachée.
Méthode
Quarante-deux patients âgés de 18 à 73 ans prévus pour différentes chirurgies sous anesthésie générale ont été répartis au hasard en deux groupes de 21 patients. Dans les deux groupes un moniteur Datex NMT® a été utilisé et les réponses électromyographiques des muscles de l’éminence thénar suite à une stimulation supramaximale de nerf cubital ont été enregistrées. Dans le groupe I, l’anesthésiste pouvait voir la main stimulée mais non le moniteur. Dans le groupe 2, l’anesthésiste ne pouvait voir ni la main ni le moniteur. Le même anesthésiste a donné les curares qui étaient de la succinylcholine à 1.5 mg· kg−1 pour l’intubation endotrachéale et du vécuronium à 0.1 mg· kg−1 pour la relaxation neuromusculaire pendant la chirurgie, dose qui était suivie de réinjections de maintien de 1 à 2 mg. Une curarisation résiduelle possible a été évaluée en salle de réveil par les valeurs de saturation et des tests de soutien de la tête.
Résultats
Les patients du groupe 1 ont montré des niveaux de curarisation plus profonds tout au long de la chirurgie, et ceci malgré l’utilisation de doses comparables de vécuronium (10.1 mg pour le G1 et 11.2 mg pour le G2). Les valeurs du T1 de l’EMG et du train-de-quatre n’étaient pas différentes lors de l’intubation endotrachéale et de l’extubation. Aucun patient n’a présenté de signes de curarisation résiduelle en salle de réveil.
Conclusion
Cette étude montre qu’avec une même quantité de vécuronium la relaxation neuromusculaire est plus importante lorsqu’il y a utilisation d’un monitorage neuromusculaire simple (évaluation visuelle des mouvements du pouce). Également, en dépit d’un bloc neuromusculaire plus profond dans le groupe avec moniteur, il n’y a pas eu de curarisation résiduelle dans ce groupe en salle de réveil.
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Martin, R., Bourdua, I., Thériault, S. et al. Neuromuscular monitoring: does it make a difference?. Can J Anaesth 43, 585–588 (1996). https://doi.org/10.1007/BF03011771
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DOI: https://doi.org/10.1007/BF03011771