Summary
Laudolissin is a new synthetic relaxant drug of the curare type, with a duration of action considerably longer than that of d-tubocurarine. In clinical use laudolissin has been found to be more convenient than d-tubocurarine for operations requiring relaxation for an hour or longer. No undesirable side effects were experienced in 103 cases in which the drug was used.
Résumé
La laudolissine est un relâcheur synthétique dont l’efficacité est de plus longue durée que celle de la d-tubocujrarine. C’est un composé du décamethonium avec groupements isoquinolones modifiés à chaque bout de la chaîne. La laudolissine agit comme agent curarisant, causant une paralysie du muscle volontaire sans excitation initiale; elle est neujtralisée par la néostigmine. Chez l’homme 2 mgm de laudolissine sont aussi puissants que 1 mgm de d-tubocurarine. Des dosages administrés à des intervalles de moins d’une heure peuvent s’accumuler. L’éther a un effet synergique. La laudolissine diffère peu de la d-tubocurarine quant à la libération d’histamine.
La laudolissine s’obtient en ampoules de 11/2 cc contenant 30 mgm de la drogue. Un lourd précipité blanc se forme avec le thiopentone. Il faut de deux à cinq minutes pour que la drogue produise le relâchement. On s’est souvent servi du suxaméthonium pour permettre plus tôt l’intubation. L’action de la laudolissine n’était pas changée. On pouvait l’administrer immédiatement après le suxa-méthonium mais avant l’intubation.
Les 103 patients de cette série étaient âgés de 13 à 73 ans; 74 subissaient des opérations abdominales, 18 des opérations majeures orthopédiques ou neurochirurgicales, les autres une variété de procédés dans lesquels la laudolissine servait à diminuer la quantité de l’agent anesthésique nécessaire. Vingt et un de ces patients reçurent une quantité additionnelle de laudolissine pendant la première heure. Pour obtenir un relâchement plus profond pour l’occlusion, des quantités additionnelles de laudolissine, d’étner, de thiopentone et de suxa-méthonium ont prouvé leur efficacité. Vingt-sept des patients ne témoignèrent aucune dépression respiratoire.
Il y eut une mort dans la série avec laquelle la laudolissine ne semblait pas associée. L’emploi de la laudolissine ne semblait influencer ni le pouls ni la pression artérielle. Aucuns effets secondaires ne se déclarèrent.
Dans les expériences cliniques la laudolissine s’est trouvé être un bon relâcheur du type curare, à durée beaucoup plus longue que la d-tubocurarine et par conséquent plus commode à employer dans les opérations exigeant un relâchement d’une heure ou plus.
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Fleming, S.A. The clinical use of Laudolissin. Canad. Anaesth. Soc. J. 1, 13–18 (1954). https://doi.org/10.1007/BF03007565
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DOI: https://doi.org/10.1007/BF03007565