Summary
Two conditions must be present for a successful and strong department:
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(1)
the utilization of operating rooms must be efficient, patient volume must be adequate and turnover rate be rapid,if the clinical income of academic staff is to be equal to that of nonacademic anaesthetists. This is really difficult with the surgical teaching that takes place in teaching hospital operating rooms. But if university hospital operating rooms are not comparably efficient, clinical incomes for academic anaesthetists are not competitive to private practice.
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(2)
the university (i.e. the provincial government) must pay staff adequately for their academic time so that high-grade people will accept and stay in academic posts. Part-time staff deserve to be remunerated for their contributions, whatever the magnitude, or motivation to do it is minimal.
If these basic criteria of financing a department are fulfilled, development of the academic functions will follow. Strong academic departments will be producing the capable anaesthetists to fulfill the manpower needs of our specialty in Canada. If not, more departments will atrophy and the manpower situation for anaesthetists in Canada will be in an acute crisis.
Résumé
Les départements universitaires ďanesthésie au Canada sont à la croisée des chemins. Les décisions et les actions prises maintenant auront des répercussions sur ľévolution à long terme de notre spécialité au pays.
Dans ľensemble, il n’ont pas eu la vie facile récemment. La perte de plusieurs directeurs de département et une pénurie de personnel professoral en sont les témoins. Trop peu de médecins s’inscrivent dans nos programmes ďentraînement. La plupart des départements n’ont pas suffisamment de personnel pour en affecter à la recherche; il n’ont ďailleurs pas de fonds suffisants pour le faire.
Une enquête menée en 1974 auprès des seize départements universitaires canadiens indiquait que la plupart ďentre eux n’avaient pas suffisamment de fonds pour permettre la réalisation adéquate de leurs fonctions ďenseignement, ďadministration et de recherche. Certains ďentre eux en étaient pratiquement limités à du travail clinique avec un peu ďenseignement. Une seconde enquête menée en 1977 a permis de constater une certaine amélioration dans le nombre du personnel professoral ainsi que dans la qualité des programmes ďenseignement; du point de vue recherche la situation était inchangée; le nombre de gradués des écoles canadiennes qui se dirigeaient vers notre spécialité était croissant.
Certains pré-requis s’imposent pour voir éclore une vie universitaire active:
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(A) Les revenue des membres des départe ments doivent continuer de provenir principalement de la pratique clinique, la plupart ďentre eux y consacrant la majeure partie de leurs énergies. Tout le personnel des départements devrait être incorporé à une pratique de groupe. Les postes hospitaliers universitaires devraient être sous le contrôle du directeur du département. La productivité devrait être stimulée par des méthodes incitatives (financières le plus souvent) et ceci dans tous les domaines des activités départementales. Les départements ne devraient pas être dépendants de la présence de résidents pour être capables de satisfaire à leurs responsabilités cliniques.
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(B) Les membres ďun département universitaire ne devraient pas avoir à subventionner les activités académiques du département par leur travail clinique, du moins, pas de façon importante. Par ailleurs, ils devraient tous se sentir responsables de la bonne marche de leur département. Il est normal que ľon s’attende à ce qu’ils contribuent tous à sa bonne marche et à son épanouissement et ceci, de façon modeste, même leurs deniers.
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(C) Toutes les activités départementales autres que la pratique clinique (enseignement, administration et recherche) doivent être subventionnées par ľuniversité.
Dans le but de favoriser le recrutement ďun personnel de haute qualité et de la conserver, les revenus provenant de la pratique en milieu uni versitaire doivent être compétitifs avec ceux trouvés hors de cette pratique. Ceci implique que:
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(a) Les salles ďopération des hôpitaux universitaires soient aussi efficaces que celles des hôpitaux généraux non universitaires, une chose difficile à réaliser. Pourtant si ce n-est pas atteint, les revenus ne pourront être compétitifs.
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(b) Les gouvernements provinciaux fournissent aux universités les moyens de défrayer les coûts des activités non cliniques des départements et cela à des tarifs comparables à ceux reliés aux activités cliniques. Si ce n’est pas fait, le personnel effectuera le travail clinique de préférence.
Si ľon peut satisfaire à ces exigences, ľon pourra développer des départements capables de mener à bien leurs fonctions académiques. Dans le cas contraire, ľon assistera à ľatrophie des départements universitaires et, éventuellement, à une pénurie grave ďanesthésistes au pays.
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References
Moffitt, E.A. Academic Anaesthesia Organizes. Editorial. Canad. Anaesth. Soc. J.25, 1 (1978).
Report of the working party on Anaesthesia, for the Requirements Committee on Physician manpower. National Health and Welfare (1975).
Ricg, J.R.A. &Harries, J.D. Future of Anesthesia. Canad. J. Surg.20, 467 (1977).
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Moffitt, E.A. Major issues facing academic departments of anaesthesia in Canada. Canad. Anaesth. Soc. J. 25, 520–523 (1978). https://doi.org/10.1007/BF03007418
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DOI: https://doi.org/10.1007/BF03007418