Anaesthesia time/dose curves ix: The use of hydromorphone in surgical anaesthesia and postoperative pain relief in comparison to morphine

Summary

Seventy unselected subjects were anaesthetized for major surgical operations with intravenous hydromorphone, nitrous oxide and muscle relaxants as required. The results were compared with earlier observations made with morphine under similar conditions on 44 other subjects from the same hospital population. Hydromorphone was found to be 8.5 times as potent as morphine in terms of the median surgical loading dose, and its median therapeutic half-life was 4.07 hours against morphine’s 5.28 hours. It proved to be superior to morphine in its greater consistency of action. The mid-90 per cent variance of its loading dose was 30 per cent less and the same variance of its therapeutic half-life was 65 per cent less than that of morphine. All the differences were statistically significant or highly significant. Observations concerning the fraction of the surgical loading dose of hydromorphone required by the patients to prevent post-operative discomfort also revealed great consistency. This is taken to indicate that psychological factors play only a subordinate role in modulating the intensity of postoperative pain.

Résumé

Chez 70 malades soumis à une chirurgie majeure, L’Hydromorphone a été employée en injection intraveineuse comme complément à une anesthésie au pro-toxyde d’azote associé au curare. Les courbes dose/durée ont été comparées à celles établies auparavant selon un protocole identique chez 44 malades anesthésiés à la Morphine. D’après les doses moyennes d’induction, l’Hydromorphone posséderait 8.5 fois la puissance de la Morphine et sa demi-vie thérapeutique moyenne serait de 4,07 heures (Morphine 5,28 heures). Elle est apparue d’action plus uniforme que la Morphine : par rapport à celle de la Morphine, la variance de la dose d’induction pour les observations se situant entre le 5e et le 95e centile (mid-90 pour cent variance) était moindre du tiers; analysée de la même façon, la variance de la demi-vie thérapeutique était de 65 pour cent moindre que celle de la Morphine. Toutes les différences étaient ou significatives ou très significatives. La dose néces-saire pour prévenir l’inconfort post-opératoire, exprimée en pourcentage de la dose d’induction chirurgicale, s’est aussi montrée beaucoup plus uniforme : nous en déduisons que les facteurs psychologiques ne jouent qu’un rôle de second plan dans la modulation de l’intensité de la douleur post-opératoire.