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La notion première de mouvement ďun point ne réside pas, comme ou l’udmet ordinairement, dans la conception du changement de place, mais bien dans la conception plus générale du changement de forme de la figure constituée par ce point et le système de référence. On arrive ainsi à définir les principaux caractères de laCinématique autonome, c’est à dire abstraction faite de tout système de référence.
Ces principes généraux, appliqués à l’ Electrodynamique, conduisent à considérer une grandeur nouvelle, inaccessible à l’observation ordinaire parce que sa valeurmoyenne dans la matière est nulle. C’ est l’Ampérien, fonction scalane, dont le rôle est assez comparable à celui du champ magnétique.
L’ introduction de l’Ampérien a permis à l’auteur ďéclaircir le mécanisme ďémission de la lumière, en montrant que la lumière peut affecter une forme granuladre quasi-stationnaire, incompatible avec les anciennes équations deMaxwell.
La formule de cetOseillateur pur est entièrement calculée, le champ s’exprimant au moyen des symboles de l’algèbre. D’ importantes vérifications ont été rendues ainsi possibles.
Enfin, la discussion de ces résultats montre que la théorie de l’Ampérien exelut les principes relativistes. C’est là un point qui mérite de retenir toute l’attention.
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Ferrier, R. Le Scalaire Ampérien. Nuovo Cim 5, 181–194 (1928). https://doi.org/10.1007/BF02961220
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