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Die statistische Konjunkturforschung in Vergangenheit und Gegenwart

La recherche statistique de la conjoncture — son passé et sa situation actuelle

Statistical business cycle research — Past and present

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Statistische Hefte Aims and scope Submit manuscript

Zusammenfassung

Die Anfänge der Konjunkturforschung überhaupt waren bis zur Mitte des 19. Jahrhunderts durch eine sehr enge Fragestellung gekennzeichnet. Man befaßte sich nicht mit dem gesamten Konjunkturablauf, sondern suchte lediglich die einzelnen Katastrophenerscheinungen, die Krisen, zu erklären. Beeinflußt durch die klassische Gleichgewichtsvorstellung des gesamtwirtschaftlichen Systems maß man diesen Krisen jedoch eine geringe Bedeutung bei. Erst als diese Katastrophenerscheinungen mit fast konstanten zeitlichen Abständen einander folgten, suchte man sie durch theoretische Erklärungen miteinander zu verbinden. Der Beginn der empirisch-statistischen Konjunkturforschung ist auf die skeptische Haltung einer Reihe von Forschern gegenüber der Vielzahl der um die Jahrhundertwende bestehenden Konjunkturtheorien, die allgemeine Hinwendung der Wissenschaft zum Empirismus und auf die Bedürfnisse der Wirtschaftspraxis selbst (vor allem in den Vereinigten Staaten) zurückzuführen.

Bis zur Weltwirtschaftskrise dienten vor allem Konjunktur-Barometer zur Diagnose und Prognose. Mit den ersten Barometern wollte man monistische Bestrebungen realisieren. Man war zunächst davon überzeugt, eine einzige zusammenfassende Maßzahl berechnen zu können, die die Schwankungen des gesamten Wirtschaftsablaufs widerspiegele. Später glaubte man allerdings, das Prognoseproblem durch die Beobachtung des Zusammenspiels (z. B. im Berliner Institut für Konjunkturforschung) der in dem jeweiligen Barometer enthaltenen Reihen und durch eine mehr differenzierende Betrachtungsweise, z. B. durch Zusammenfassung einzelner Reihen zu Gruppen (wie man dies im Harvard-Barometer vornahm) besser in den Griff zu bekommen. Die Mehrzahl der Barometer zeichnete sich durch eine geradezu feindliche Haltung gegenüber den Erkenntnissen der Wirtschaftstheorie aus.

Die Weltwirtschaftskrise, die 1929 grundsätzlich das Versagen der Barometer bewresen hatte, führte zu einer Wendung innerhalb der empirisch-statistischen Konjunkturforschung. Von diesem Zeitpunkt an übernahm man die Erkenntnisse der Wirtschaftstheorie und suchte auf drei verschiedenen Wegen zur Lösung des Konjunkturproblems zu gelangen.

Einen dieser Wege stellten die Tendenzbefragungen von Unternehmern und Konsumenten dar. Diesen Befragungen lag der Gedanke zugrunde, daß die Wirtschaftssubjekte, über deren zukünftiges Verhalten man Aussagen wünschte, diese Aussagen selbst machen sollten. Die gegenwärtig in den FWG-Ländern durchgeführten Konjunkturtests bauen vor allem auf den Ergebnissen qualitativ zu beantwortender Fragen auf, die zusammengefaßt dann im Regelfall in farbigen Schaubildern dargeboten werden. Zwischen Konjunkturtestverfahren und Wirtschaftstheorie läßt sich eine parallele Entwicklung in der Form feststellen, daß man in beiden den Erwartungen der Wirtschaftssubjekte in erhöhtem Maße Beachtung schenkte und sie qualitativ und quantitativ analysierte.

Daneben sind seit 1930, dem Jahr, das man als das Entstehungsjahr der Ökonometrie fixiert hat, eine ganze Reihe ökonometrischer Modelle zur Konjunkturdiagnose und -prognose aufgestellt worden. Diese Modelle stellen - analog dem Wesen der Ökonometrie selbst — eine Verbindung von mathematischen, statistischen und volkswirtschaftlichen Momenten dar. Zwar müssen gegenwärtig noch gewisse Vorbehalte wegen der mangelnden Übereinstimmung zwischen den mathematischen Voraussetzungen, die die rechnerische Behandlung derartiger Modelle erfordert, und den Tatbeständen der wirtschaftlichen Realität gemacht werden, doch hat auch innerhalb der Ökonometrie der formale Schematismus der ersten Jahre an Bedeutung verloren, und heute werden langwierige Vorarbeiten und weitgehende Untersuchungen durchgeführt, ehe man zur Aufstellung der einzelnen Funktionen eines Modells übergeht.

Den dritten Weg, den man nach der Weltwirtschaftskrise eingeschlagen hat, hatten wir als sachlogisches Vorgehen bezeichnet. Eine Reihe von Instituten in der ganzen Welt versucht gegenwärtig, Diagnosen und Prognosen aufzustellen, ohne über längere Zeiträume hinweg an schematisch genau abgegrenzten Verfahren festzuhalten. Unter sorgfältiger Prüfung der in der Vergangenheit gewonnenen Ergebnisse der Konjunkturforschung und unter Berücksichtigung der gegenwärtigen Erkenntnisse von Wirtschaftstheorie und Statistik will man der historischen Einmaligkeit der wirtschaftlichen Ereignisse gerecht werden und ändert oft von Fall zu Fall die angewandten Methoden. Die Ergebnisse dieser sachlogischen Verfahren waren bisher gut.

Trotz der Vielzahl der gegenwärtig bestehenden Verfahren zur Konjunkturdiagnose und -prognose wird von der logischen Eigenart der Prognose als eines hypothetischen Schlusses her eine unbedingte Prognose auch in Zukunft unmöglich sein. Durch eine sinnvolle Verbindung von Wirtschaftstheorie und Statistik können demgegenüber bedingte Prognosen noch weiter ausgebaut werden.

Résumé

Jusqu’au milieu du dix-neuvième siècle la recherche de la conjoncture se bornait à l’étude de catastrophes isolées, c’est-à-dire des crises, et n’embrassait pas le cours tout entier de la conjoncture. Mais on attachait peu d’importance voire même aux crises, parce qu’on était imbu de la conception classique de l’équilibre du système économique global. Ce n’était que quand les catastrophes se succédèrent presque régulièrement que l’on en chercha une explication cohérente. A la fin du siècle, plusieurs savants ressentaient vives scrupules vis-à-vis de la multitude des théories de la conjoncture; le tournant général de la science vers l’empirisme et les besoins de l’économie elle-même (surtout aux Etats-Unis) s’y ajoutaient pour inaugurer la recherche empirique et statistique de la conjoncture.

Avant la grande crise économique mondiale en 1929, c’étaient surtout les baromètres de conjoncture qui servaient au diagnostic et au prognostic. D’abord on était persuadé d’être capable de trouver une seule mesure statistique reflétant toutes les oscillations de l’économie entière (c’était une sorte de monisme). Plus tard on reconnut que la prévision économique exige des méthodes plus différenciées; à l’Institut de la conjoncture (Berlin) on observait l’action réciproque des séries statistiques contenues dans le baromètre, et dans le baromètre de Harvard on agglomérait ces séries en quelques groupes. La plupart des baromètres manifestent une attitude carrément hostile envers la théorie économique.

La crise économique mondiale a radicalement démasqué l’inefficacité des tous ces baromètres et causa un revirement dans le domaine de l’étude empiricostatistique de la conjoncture. Depuis 1929 on utilisait davantage les resultats de la théorie économique; en essayant de trouver une solution du problème de la conjoncture on suivait trois chemins différents.

1o On mène des enquêtes de conjoncture auprès des chefs d’entreprises et auprès des consommateurs. Elles se fondent sur l’idée que ce sont les mêmes individus, dont on désire prédire les actions futures, qui peuvent fournir les informations les plus utiles. Les enquêtes menées actuellement dans les pays de la Communauté Economique Européenne contiennent surtout des questions qualitatives, dont on publie les résultats sous forme de tableaux multicolors. On peut constater un parallelisme entre le développement des enquêtes de conjoncture et la théorie économique: on avait de plus en plus égard aux espérances des individus et on se mettait à les analyser qualitativement et quantitativement.

2o A part ces enquêtes de conjoncture, depuis 1930 — année de naissance de l’économétrie — toute une série de modèles économétriques a été construite pour l’analyse de la conjoncture et pour sa prévision. Comme l’économétrie elle-même, ces modèles représentent une combinaison d’éléments mathématiques, statistiques et économiques. Actuellement il faut encore faire certaines réserves en ce qui concerne les suppositions mathématiques qui sont nécessaires pour l’estimation de ces modèles, mais qui ne sont pas complètement conformes à la réalité économique. Cependant, le schématisme des premières années a perdu d’importance; aujourd’hui, des préparatoires pénibles et des analyses étendues sont entreprises avant de formuler les différentes fonctions d’un modèle.

3o Le troisième chemin peut être caractérisé comme „sachlogisch“; ça veut dire, que la logique s’adapte à la réalité. Un nombre d’instituts dans le monde entier essaie d’établir des prognostics et des diagnostics, sans rester fidèles à des procédés schématiques fixés une fois pour toutes. En analysant exactement les expériences gagnées au passé dans l’étude de la conjoncture et en observant les connaissances actuelles de la théorie économique et de la statistique, on veut tenir compte de l’individualité historique des évènements économiques. On n’hésite pas à changer de méthodes d’une analyse à l’autre. Jusqu’à présent les résultats gagnés à l’aide de ces méthodes variées sont bons.

Malgré la variété des méthodes existant actuellement pour l’étude de la conjoncture, une prévision inconditionnée restera toujours impossible à cause du caractère intrinsèquement hypothétique de chaque prognostic. Les possibilités de la prévision conditionnée, au contraire, peuvent être élargies par une combinaison ingénieuse de la théorie économique et de la statistique.

Summary

Till the middle of the 19th century, the scope of business cycle research was restricted to the investigation of isolated phenomena, the trade crises; it did not approach the cycle as a whole. Given the influence of classical equilibrium theory, these crises, however, were considered of minor importance. It was not before these catastrophes followed a fairly regular time pattern that the need for a coherent theoretical explanation was felt. The beginnings of empiricostatistical business cycle research may be looked upon as the product of the sceptical attitude of a number of researchersvis-à-vis the multitude of business cycle theories existing around 1900, of the general trend of science towards empiricism, and of the practical needs of business (especially in the United States).

Up to the Great Depression, business barometers were predominantly used for the evaluation of the current business situation as well as for forecasting. This type of research was guided by the belief that it was possible to compute a single comprehensive statistical measure reflecting the fluctuations of economy as a whole — a monistic belief. Later on, however, it was seen that tackling the forecasting problem required more sophisticated methods; e.g. at the Berlin Institute for Business Cycle Research the interplay of individual series of the barometer was studied, while other researchers attempted to arrive at more differentiated barometers by regrouping the series (as was done in the Harvard barometer). Most of the barometers displayed a more or less hostile attitude towards economic theory.

The Great Depression laid bare the insufficiency of these barometers and marked a turning-point in empirico-statistical business cycle research. Henceforth economic theory was relied upon more strongly. Three approaches are discussed.

(1) Surveys of entrepreneurial and consumer interviews. This approach is based on the idea that the economic agents whose future behaviour is to be predicted were best suited to provide the necessary information. The business tests now in use in the EEC-countries rely chiefly on answers to qualitative questions. As a rule they are summarized in colored graphs. A parallelism exists between business tests and economic theory inasmuch as both pay increased attention to the expectations of the exonomic agents, analysing them quantitatively as well as qualitatively.

(11) Furthermore, a number of econometric models has been built for business cycle analysis and forecasting since 1930 when the Econometric Society was founded. These models incorporate mathematical, statistical and economic elements. Certain reservations, it is true, are still in ordervis-à-vis the mathematical assumptions which are necessary to allow estimation of such models, but inadequate with respect to the real economic world. The formal schematism of early econometric research has given way to tedious preparations and extensive analyses preceding the final setting-up of the individual equations of a model.

(111) The third approach may be characterized as „sachlogisch“, that is, a pluralistic approach emphasizing the intrinsic nature of the problem under study. A number of research institutes all over the world analyse and forecast the economic situation using such a flexible approach. Divergent methods are employed in order to take account of the historical uniqueness of economic phenomena. This is why past results of business cycle research are carefully examined and new knowledge in economics and statistics is paid due regard to. So far, this approach has done quite well.

Despite the large number of methods presently available for analysing and forecasting the business situation, it seems that the logical character of forecasting as a hypothetical syllogism will make unconditional forecasts forever impossible. Ingenious combination of economic theory and statistics, however, may result in successful conditional forecasting.

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Zwer, R. Die statistische Konjunkturforschung in Vergangenheit und Gegenwart. Statistische Hefte 4, 38–79 (1963). https://doi.org/10.1007/BF02923042

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