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Onderzoekingen verricht in 1937 over de vergelingsziekte en enkele minerale gebreken bij de biet en de spinazie

Recherches effectuées, en 1937, sur la jaunisse et quelques carences minérales de la betterave et de l’ épinard

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Resumé

Les travaux effectués permettent de tirer les conclusions suivantes:

  1. 1.

    Il suffit d’un seulMyzus persicae vecteur de jaunisse pour infecter une betterave avec cette maladie.

  2. 2.

    Le puceron vert(M. persicae) ne perd pas son aptitude à transmettre la jaunisse par suite d’un séjour de trois jours sur des betteraves saines.

  3. 3.

    Le puceronMacrosiphum solanifolii Ashm. peut être considéré comme agent vecteur de la jaunisse.

  4. 4.

    La maladie ne se transmet pas d’une betterave à sa voisine par simple contact des racines.

  5. 5.

    Quelle que soit la technique employée, la transmission artificielle de la jaunisse par le jus semble impossible à réaliser.

  6. 6.

    L’infection par le jus extrait artificiellement de la feuille, à l’aide de pucerons, comme agents transmetteurs, bien que difficile, ne semble pas impossible.

  7. 7.

    La jaunisse peut occasionner un rougissement au lieu d’un jaunissement chez certaines variétés de betteraves fourragères riches en anthocyanine.

  8. 8.

    Les pucerons ne transmettent pas la maladie à leur descendance.

  9. 9.

    Il y a intérêt, pour lutter contre les effets de la jaunisse, à effectuer les semis de betteraves aussitôt que les conditions climatiques sont favorables;

  10. 10.

    La jaunisse de la betterave et l’enroulement de la pomme de terre sont occasionnées par deux agents différents.

  11. 11.

    L’épinard peut être considéré comme plante-hôte de la jaunisse. Sur cette plante les symptômes provoqués par la jaunisse se caractérisent par le jaunissement, la nécroses des tissus internerviens des plus vieilles feuilles et la gommose dans le phloème secondaire. On observe, le matin, une grande accumulation d’amidon dans les tissus jaunis.

  12. 12.

    Les plantes suivantes ne paraissent pas pouvoir être considérées comme plantes-hôtes de la jaunisse: Lycopersicum esculentum, var. Ailsa Craig; Vicia faba; Nicotiana tabacum, var. rusticana; Lupinus albus; Dianthus caryophyllus; Brassica oleracea; Trifolium pratense; Datura stramonium; Borr ago officinalis; Rumex conglomeratus; Rumex obtusifolius, ssp. agreste; Cucumis sativa, var. groene broei et Dahlia sp.

  13. 13.

    Les caractères typiques de la jaunisse n’apparaissent que lorsque les plantes disposent de suffisamment d’eau.

  14. 14.

    Pour lutter contre les effets de la jaunisse, il y a lieu, en culture, de veiller à ce que le rapport\(\frac{N}{{K + P}}\) de la fumure ne soit pas trop faible sans toutefois appliquer un excès d’azote dont l’action sur la production serait à peu près nulle.

  15. 15.

    Les betteraves souffrant dumanque de potasse, ont un feuillage vert très foncé et présentent un léger pâlissement des tissues internerviens des feuilles extérieures suivi par une nécr ose brun-rougeâtre. Il y a une forte accumulation d’amidon et d’az ote dans les feuilles extérieures.

  16. 16.

    Les betteravescarencées en azote ont un feuillage vert jaunâtre, dont les limbes sont remplis d’amidon et pauvres en azote soluble.

  17. 17.

    Les symptômes typiques de la jaunisse n’apparaissent que sur les betteraves ayant reçu une fumure complète.

  18. 18.

    La multiplication des pucerons a été favorisée par le manque de phosphore.

  19. 19.

    Les plages jaunes, occasionnées par la jaunisse, sont moins riches en azote que les tissus verts des betteraves saines;

  20. 20.

    Au cours de l’automne, les feuilles de betteraves attein tes de jaunisse se vident d’amidon sous l’influence du froid.

  21. 21.

    Les mesures de lutte, conseillées contre la jaunisse de la betterave, sont:

  22. a.

    Le semis précoce des betteraves et le semis tardif des é pinards d’hiver.

  23. b.

    L’arrachage des épinards d’hiver avant le mois d’avril et le labour des terres ayant servi à cette culture, afin de faire disparaître toute trace d’épinard avant la levée des betteraves.

  24. c.

    Le choix de porte-graines sains de betteraves et d’épinards; ce choix, pour ce qui concerne les betteraves, devant se faire avant l’hiver, lorsque les plantes possèdent encore leur bouquet foliaire.

  25. d.

    Le recouvrement des silos de betteraves et de collets de betteraves au moyen d’une bonne couche de terre pour éviter la repousse des collets au printemps.

  26. e.

    Le semis des futurs planchons aussi loin que possible des cultures de betteraves et d’épinards.

  27. f.

    La lutte contre les pucerons dans les champs de porte-graines de betteraves et d’épinards.

  28. g.

    Le démariage tardif des épinards d’hiver et l’arrachage dès leur apparition, des épinards malades.

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Additional information

Het onderzoek werd aan het Laboratorium voor Mycologie en Aardappelonderzoek te Wageningen in 1937 verricht en geldelijk ondersteund door het „Fonds National Belge de la Recherche Scientifique”.

Ter publicatie afgegeven den 1 April 1938.

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Roland, G. Onderzoekingen verricht in 1937 over de vergelingsziekte en enkele minerale gebreken bij de biet en de spinazie. Tijdschrift Over Plantenziekten 45, 1–22 (1939). https://doi.org/10.1007/BF02651427

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