The use of direct tension tests for the assessment of low temperature properties of bituminous binders

Abstract

In France, tensile tests on bituminous binders are usually performed on vertical electromechanical loading frames, the test samples being placed in an insulated temperature control chamber and the deformations determined from the displacement of the cross-head. The paper presents the results of an inter-laboratory study of which the objective was to evaluate the suitability of this kind of equipment for the performance of direct tension tests at low temperatures. Most of the test parameters, used for this study complied with the procedure proposed by SHRP as from 1995 (AASHTO TP3). The various operating factors, and more particularly those affecting the determination of true sample elongation (mechanical plays, deformation of the gripping systems, ....), are discussed and a number of correcting procedures are proposed. Nevertheless, the results remained scattered. Considering the “flat” evolution of strain at failure with temperature in the domain of brittle behaviour, this makes it rather difficult to accurately define the temperature for failure at 1% elongation (T_ε=1%). This is also the case when this temperature is located in the zone of transition between brittle and ductile behaviour. The authors suggest that, together with the corresponding tensile strain, this “transition temperature” could be used as an alternative criterion which has the advantage of being linked to a physical behaviour of the material.

Résumé

En France, les essais de traction sur des éprouvettes de liants bitumineux sont classiquement réalisés avec des machines de traction verticales de type électro-mécaniques, l'éprouvette étant placée dans une enceinte climatique et les déformations mesurées d'après le déplacement de la traverse. La communication présente les résultats d'une étude interlaboratoire dont l'objectif était d'évaluer l'aptitude de tels dispositifs à la réalisation d'essais de traction á bases températures. La plupart des paramètres opératoires retenus pour cette étude étaient conformes à la procédure SHRP postérieure à 1995 (AASHTO TP3). Les différents facteurs affectant notamment la détermination précise de l'allongement réel de l'éprouvette (rattrapages de jeux, déformations des systèmes d'attache, ...) sont discutés et des procédures de correction proposées. Malgré cela, la dispersion des résultats reste importante ce qui, dans un domaine de comportement fragile où la courbe allongement à la rupture/température est très plate, rend la détermination précise de la température de rupture à 1% d'allongement (T_ε=1%) assez délicate. Il en va de même lorsque cette température se situe dans la zone de transition entre un comportement fragile et, un comportement ductile. Les auteurs suggèrent que cette «température de transition», associée à la déformation de traction correspondante, pourrait constituer un critère alternatif ayant l'avantage d'être lié à un comportement physique du matériau.