Estimations of number of active loci, dominance and heritability in polygenic inheritance of gregarious behavior inMuscidifurax raptorellus [Hymenoptera: Pteromalidae]

Abstract

Estimates of the minimum number of genetic loci governing expressions of gregarious oviposition inMuscidifurax raptorellus Kogan & Legner were enabled by the verification of recombinant males, which were secured from virgin hybrid females, formed by crossing cohorts from solitary and gregarious populations. Examinations of parasitization behavior in female progeny that had F₁ male fathers indicated the presence of hybrids among the males. Estimates of gene number, made on the basis of variances in P₁, F₁, F₂ and backcross progeny, and by observing behavior in second and third order backcrosses, ranged from two to 19, with most between two and five. However, backcrossing data suggested that at least eight loci were actively segregating for this characteristic. Semi-dominance of the solitary trait (D=0.63 to 0.84), and unequal gene effects probably caused these gene estimated to be lower than the actual number. Estimates of the coefficient of heritability, in the broad sense based on parental and F₁ and F₂ variances indicated that variability of gregarious behavior in the experimental environment was influenced >60% by genotypic factors, offspring-parent regression analyses gave estimates >38%.

Résumé

L'analyse de mâles recombinants issus de femelles hybrides vierges, obtenues à partir de croisements effectués entre populations solitaires et grégaires deMuscidifurax raptorrelus Kogan & Legner, a permis d'estimer le nombre minimal de loci impliqués dans le déterminisme de la grégarité. L'étude de ce phénomène dans la descendance de femelles ayant pour père des mâles F₁ indique la présence d'hybrides parmi ces mâles. Les estimations du nombre de gènes impliqués, obtenues à partir des variances calculées sur les générations P₁, F₁, F₂ et sur celles issues des backcross de premier, deuxième et troisième ordre, sont toutes comprises entre deux et dix-neuf, la plupart entre deux et cinq. Les données de backcross suggèrent cependant qu'au moins huit loci segrègent activement dans le déterminisme de ce comportement. Des effets de semi-dominance (D=0.63 à 0.84) et des effets inégaux des gènes en cause expliquent probablement que les estimations obtenues conduisent à des résultats plus faibles que le nombre réel de loci impliqués. Des estimations du coefficient d'héritabilité, au sens large, fondées sur l'analyse de la variance des générations des parents, de la F₁ et de la F₂ indiquent que la variabilité de la grégarité est ici pour plus de 60% sous la dépendance de facteurs génotypiques. Des analyses par régression parents-enfants donnent des estimations supérieures à 38%.