Maschinelles Ruppen von Kartoffelkraut, Untersuchungen an Rupfmaschinen

Zusammenfassung

Zur Beseitigung des Kartoffelkrautes werden in den Niederlanden Maschinen benutzt, die das Kraut mittels zweier gegenläufig rotierender, luftgefüllter Gummiwalzen aus dem Boden ziehen, es zerkleinern und freigelegte Kartoffeln anschließend wieder mit Boden bedecken. Versuche mit solchen Geräten unter deutschen Verhältnissen haben hinsichtlich der Kraut- und Unkrautbeseitigung gute Ergebnisse gebracht. In Pflanzekartoffelbeständen trieb von den stehengebliebenen Stengeln nur eine unbedeutende Zahl wieder aus. Das gerupfte und zerhäckselte Kraut war nach zwei Wochen sonnigen, trockenen Wetters meist vertrocknet oder verrottet. Die Versuche haben aber auch gezeigt, daß die Maschinen bei unregelmäßigen Dammformen und flacher Lage der Kartoffeln im Boden eine hohe Anzahl Knollen freilegen und verletzen. Deshalb muß die Pflege zu rupfender Bestände sorgfältig durchgefürht werden und auf das Verfahren abgestimmt sein. Rupfzeitpunkt, Krautmenge und Luftdruck der Gummiwalzen hatten bis zu einer Fahrgeschwindigkeit von 6 km/h keinen nennenswerten Einfluß auf den Arbeitserfolg. Bei schnellerer Fahrt und hohem Krautertrag bewältigt das Rupforgan die anfallenden Krautmengen nicht mehr.

Ein entscheidender Nachteil der Maschinen ist ihre geringe Flächenleistung von nur durchschnittlich 1 ha/6 h. Ferner ist auf steinigen Böden die Lebensdauer der luftgefüllten Gummiwalzen sehr begrenzt. Versuche mit Walzen aus Vulkollan haben aus herstellungstechnischen Gründen noch nicht zum Erfolg geführt.

Summary

In the Netherlands, machines have been developed which pull the haulm out of the ground by means of a pair of contra-rotating, air-inflated, rubber rollers, cut it up, and re-cover exposed tubers with soil. The Institute for Agricultural Machinery Research in Völkenrode has carried out experiments for a number of years, mainly with the machine made by Gerlsma (fig. 1) but in a few instances also with one made by Oldenhuis (fig. 2). The technical data on both machines are given in thetable. For the experiments, both seed and ware crops were used in which the cultivations had been done either by farmers in accordance with local practice or by the Institute in special preparation for haulm pulling.

Fig. 3 shows the unpulled haulm and the stems remaining after using the Gerlsma machine on differently cultivated fields; the differences are small. But on fields cultivated according to local practice the machine had to be continually reset owing to unequal row width, badly shaped ridges and stems emerging from their sides, as otherwise performance would have been considerably reduced. In one experiment on a seed crop, second growth from the unpulled stems was negligible, amounting to 0,15‰ of the original haulm. On average, 97% of the weeds growing on the ridge were pulled out. A marked effect of the method of cultivation is seen in the proportion of exposed and damaged tubers (fig. 4). This was small only where the tubers were adequately covered, the rows equidistant and straight and the ridges drawn symmetrically up to the plants. Comparisons between performance on two forms of ridge (fig. 5) and between the two machines (fig. 6) showed no material differences.

Both machines cut up the pulled stems satisfactorily when the haulm was green, but this was not the case when it was wilted, the stems moreover tending to become entangled. The exposed tubers were well recovered with soil by the action of the machines.

A major defect of both machines is their low output, which averages 1 ha/6 hr under good conditions. A further disadvantage is the susceptibility of the rubber rollers to damage by stones. Air-inflated rollers made of a synthetic material “Vulkollan” were more resistant to abrasion and cutting but splits appeared after short exposure to heavy impacts. Experiments on a test rig (fig. 7) showed that these splits (fig. 8) originated from pits formed in the inner surface of the rollers during the moulding of the Vulkollan. These difficulties could possibly be overcome by other methods of manufacture.

Résumé

On a construit en Hollande des machines pour arracher les fanes de pommes de terre. Les fanes sont arrachées au moyen de deux rouleaux en caoutchouc gonflés d’air qui fonctionnent en rotation opposée, et ensuite hachées. Par la même opération, les tubercules éventuellement dégagés sont recachés par de la terre. L’Institut für Landmaschinenforschung à Völkenrode (Allemagne) a fait des essais, s’étalant sur plusieurs années principalement avec l’appareil système Gerlsmafig. 1); la machine système Oldenhuis (fig. 2) fut également expérimentée sur quelques parcelles.

LeTableau mentionne les données techniques, Les essais s’effectuèrent aussi bien sur parcelles pour la production de plants que sur parcelles destinées à la production de pommes de terre de consommation. L’entretien des champs se faisait tantôt selon la manière habituelle des cultivateurs, tantôt selon les exigences particulièrement précises imposées par l’Institut en vue de l’arrachage.

Lafig. 3 montre, dans le cas de l’appareil Gerlsma, les fanes et les tiges non arrachées dans des parcelles ayant reçu des soins d’entretien différents. Les différences sont faibles. Toutefois, dans les parcelles ayant reçu les soins ordinaires, le réglage de la machine a dû être constamment refait et modifié à cause de l’irrégularité des écartements entre les lignes, des buttes mal faites et aussi à cause des touffes végétant sur le flanc des buttes, sans quoi les valeurs obtenues auraient été beaucoup plus mauvaises. Dans l’essai “défanage pour production de plants de pommes de terre”, la “reprise de végétation” des tiges non arrachées fut insignifiante, 0,15 p.m. du matériel planté. Les mauvaises herbes présentes sur la butte furent détruites à raison de 97% en moyenne. Lafig. 4 révèle l’influence nette des soins culturaux sur l’importance des tubercules blessés parmi les tubercules arrachés. Le nombre de tubercules blessés est faible dans les parcelles ou se rencontrent les conditions suivantes: recouvrement terreux suffisant, lignes droites à distance égale et plantation régulière et symétrique par rapport aux buttes. La comparaison entre les différentes formes de butte (voirfig. 5) et entre les deux machines (voirfig. 6) ne donne aucune différence essentielle dans les résultats.

Le hachage des fanes enlevées, à l’état vert, était suffisant avec les deux machines, insuffisant par contre dans le cas de fanes au début de maturité; ces tiges avaient tendance à s’enrouler. Les tubercules dégagés furent bien recouverts avec les deux machines.

Un grand défaut des machines est leur faible rendement: un hectare en moyenne en six heures dans de bonnes conditions. Grave est, en outre, la sensibilité aux pierres des rouleaux caoutchoutés. Des rouleaux en matière synthétique (Vulkollan) se sont montrés plus résistants à l’usure et au sectionnement, mais déchiraient rapidement à cause du “pétrissage” violent. Les épreuves sur le banc d’essai (fig. 7) montraient que les déchirures partent des pores à l’intérieur du rouleau, pores qui proviennent du coulage du Vulkollan. Il est peut-être possible d’éviter ces écueils par une amélioration des modes de production.