The relation between aphid flights and the spread of potato virus Y^N (PVY^N) in the Netherlands

Summary

In the Netherlands early haulm destruction is the main method of preventing excessive spread of virus diseases in seed potato crops. When potato leaf roll virus was the principal problem, the time of haulm destruction was determined by the flight ofMyzus persicae (Sulzer), studied with the aid of Moericke yellow water traps. As potato virus Y^N became a problem and other aphid species interfered, the interpretation of aphid flights became difficult.

An attempt is made to quantify total aphid flight activity in terms of risk to the crop. By attributing relative efficiency factors to 9 vector species and considering their flights as recorded with suction traps, values of vector-pressure are obtained that correlate well with weekly infection of bait plants. If accumulated vector pressures are compared with the flights ofM. persicae as recorded with Moericke traps during 1970–1979, it appears that during 6 of these years the critical periods of both systems coincide. However, in 1974 and 1976 much potential vector threat occurred before the start of the flight ofM. persicae. Suggestions are made as to how to apply the method in practice.

Zusammenfassung

Frühe Krautabtötung ist in den Niederlanden die vorherrschende Methode zur Verhütung einer exzessiven Ausbreitung von Viruskrankheiten bei Saatkartoffeln. Als das Blattrollvirus noch Hauptproblem war, wurde die Zeit der Krautabtötung mit Hilfe von Gelbschalen mit Wasser nach Moericke durch den Flug vonMyzus persicae (Sulzer) bestimmt. Als das Y^N-Virus der Kartoffel zum Probleme wurde und andere Blattlausarten interferierten, wurden die Folgerungen anhand des Blattlausfluges schwieriger.

Es wurde versucht, die gasamten Flugaktivitäten der Blattläuse hinsichtlich der Risiken für die Pflanzen zu quantifizieren. Von den bekannten Vektorarten des PVY^N wurden neun selektiert und in mindestens einem Jahr als wichtig befunden. Durch Integration bekannter Transmissions-Effizienzen aus Laborversuchen und eigenen Beobachtungen konnte ein Faktor der relativen Effizienz (r.e.f.) jeder einzelnen Vektorart zugeordnet werden (Tab. 1). Die Flüge der Vektoren wurden mit einer, später mit zwei Ansaugfallen ermittelt (Abb. 1). Die Zahlenwerte der Fänge in den Fallen wurden durch Multiplikation mit den r.e.f.-Werten modifiziert. Auf diese Weise wurde für jeden Tag ein Wert für den ‘Vektoren-Befallsdruck’ (VP) errechnet.

1976 beginnend wurden in den zentralen Poldern Versuche mit Fangpflanzen durchgeführt (Abb. 1). Die Werte von VP korrelieren gut mit den wöchentlichen Infektionen der Fangpflanzen (Abb. 2–4).

Für die Periode 1970–1979 wurde ein ‘akkumulierter Befallsdruck’ (AVP), errechnet aus Erhebungen aus Ansaugfallen in Colijnsplaat, mit den Flügen vonM. persicae in den südlichen Niederlanden, anhand von Moericke-Fallen (Abb. 6–12), verglichen. In 6 von diesen Jahren stimmten die kritischen Perioden beider Systeme überein, in den anderen Jahren erreichte AVP schon vor dem Einsetzen der Flüge vonM. persicae kritische Werte. Bei Vergleich aller Werte mit den entsprechenden Krautabtötungsdaten dieser Jahre (Tab. 2) wurde deutlich, dass 1974 und 1976 eine erhebliche Bedrohung durch die Vektoren bereits einige Wochen vor jenen Daten stattfand.

Es wird vorgeschlagen, in jedem Jahr und in jeder Region den höchsten tolerierbaren AVP-Wert anhand der vorhandenen potentiellen Bedrohung durch Viren zu ermitteln, und den Tag der Krautabtötung zu bestimmen, wenn dieser Wert erreicht ist.

Résumé

Aux Pays-Bas, la destruction précoce des fanes est la principale méthode en vue de limiter le développement des maladies à virus en culture de plants de pommes de terre.

Comme le virus de l'enroulement de la pomme de terre demeurait le principal problème, la date de destruction des fanes était établie à partir des vols deMyzus persicae (Sulzer), quantifiés par les bacs jaunes de Moericke. Le problème du virus PVY^N en liaison avec d'autres espèces de pucerons, a rendu l'interprétation des vols plus difficile. Une approche a été faite dans le but de quantifier l'activité totale des vols de pucerons, en termes de risque pour la culture. De toutes les espèces connues pour leur transmission du virus Y^N, 9 seulement ont été retenues en raison de leur importance particulière selon les années. En intégrant l'efficacité de la transmission connue par les tests en laboratoire et les observations personnelles, un facteur d'efficacité relative (r.e.f.) a été attribué à chaque espèce de pucerons (tableau 1). Les vols des vecteurs ont été enregistrés d'abord par un seul piège à succion, puis par deux (fig. 1). le nombre des captures obtenues dans ces pièges a été ensuite multiplié par le coefficient r.e.f.

Une valeur de la pression des vecteurs (V.P.) a été ainsi calculée tous les jours.

Depuis 1976, des essais sont menés dans les polders du centre à partir de plantes indicatrices du Y^N. Une bonne corrélation existe entre les valeurs V.P. et l'infection hebdomadaire de ces plantes (fig. 2–4). Pour les années 1970, à 1979, les pressions cumulées des vecteurs (AVP), obtenues à partir des captures dans le piège à succion de Colijnsplaat, ont été comparées aux vols deM. persicae, enregistrés par les pièges de Moericke dans le Sud-Ouest du pays (fig. 5–14). Sur six années les deux systèmes ont donné à peu près les mêmes moments critiques, l'AVP ayant atteint au cours des autres années une valeur critique avant l'apparition d'importants vols deM. persicae. Au cours de ces années, toutes les valeurs sont comparées aux dates de destruction des fanes (tableau 2); il apparaît nettement qu'une plus grande menace de vecteurs a eu lieu en 1974 et en 1976, quelques semaines avant la date donnée.

La détermination d'une valuer maximale A.V.P. à respecter est proposée pour chaque année et chaque région, en fonction de la présence d'une menace potentielle de virus, ainsi que la fixation d'une date de destruction des fanes tenant compte de cette valeur.