Einfluß der Luftmassen auf den Jahresgang der Poliomyelitis in Mitteleuropa

Zusammenfassung

Luftmassenablauf und Erkrankungsraten von Poliomyelitis sind korreliert. Der Analyse liegen Wochemeldungen von Poliomyelitis in der Schweiz, in Österreich und in Bayern zugrunde. Nach Berücksichtigung der Meldeverzögerungen und nach Ordnung des Materials in ähnliche Jahresgänge sind mittels eines überbestimmten Gleichungssystems die Anteile der Luftmassentypen an Auslösung, Verlauf und Beendigung der Infektionszyklen ermittelt worden. Sehr vorteilhaft und notwendig erwies sich dabei die Unterscheidung in Anstiegs-, Gipfel- und Abklingbereiche der Seuchenkurven. Im Anstiegsbereich ist Warmluft morbiditätsfördernd. Im Abstiegsbereich dominieren Kaltluftmassen. Der Wirkungskoeffizient von Warmluft liegt zwischen 0.3 und 0.5.

Summary

The correlative analysis between the time series of the air masses and the numbers of illness are based on weekly reports on poliomyelitis in Switzerland, in Austria and Bavaria. By means of an overestimated system of equations the share of the types of air masses in producing and timing an epidemie are evaluated. It has been differenciated in the ascent, top and descent range of the epidemic curves. The efficiency of the air masses to the development of the epidemies is deduced by comparison of observed and computed numbers of illness. The efficiency coefficient of warm air masses is in the range of 0.3 to 0.5.

Résumé

On établit ici la corrélation entre la succession des masses d'air d'une part, le nombre des cas de poliomyélite d'autre part. Pour ce faire, on utilise les rapports hebdomadaires provenant de Suisse, d'Autriche et de Bavière. Après avoir pris en considération les retards possibles dans l'annonce des cas et trié le matériel selon des variations annuelles semblables, on a estimé l'influence des types de masse d'air sur le déclenchement, l'évolution et la fin des cycles d'infection. Pour ce faire, on a utilisé un système d'équations indéterminées. Il fut ainsi nécessaire de différencier successivement la branche ascendante, le sommet et la branche descendante de la courbe des épidémies. Dans la partie ascendante de la courbe, c'est l'air chaud qui accentue le taux de morbidité alors que dans la phase finale de l'épidémie, c'est l'air froid qui est le plus pernicieux. Le coefficient d'activité de l'air chaud est situé entre 0,3 et 0,5.