Zum sozialen Verhalten eines Rotwildrudels(Cervus elaphus) am Winterfütterungsplatz: Räumliche Verteilung am Futterplatz

Zusammenfassung

Die räumliche Verteilung eines Rotwildrudels an den „Freßplätzen“ einer Winterfütterung in den Bayerischen Voralpen wurde in zwei Wintern untersucht. Die Anordnung des Platzes erlaubte eine Unterscheidung der „Freßplätze“ hinsichtlich Beobachternähe und Deckungsnähe mit und ohne Hindernis. Die Identität der Tiere an den verschiedenen Plätzen wurde in gleichen Zeitabschnitten während der Nacht notiert und zu drei Nachtabschnitten zusammengefaßt.

Im ersten Nachtabschnitt wurden deckungsnahe, beobachterferne Plätze signifikant mehr benutzt als beobachternahe Plätze, was für eine feindorientierte Raumnutzung von Rotwild am Futterplatz spricht. Im zweiten und dritten Nachtabschnitt wurden beobachternahe Plätze verstärkt besetzt, vermutlich weil das Futterangebot auf deckungsnahen Plätzen und die Furcht vor Menschen mit zunehmender Dunkelheit abnimmt.

Ein Vergleich der Raumnutzung verschiedener sozialer Rudelklassen im ersten Nachtabschnitt zeigt für Kahlwild, Spießer und Hirsche die gleiche Tendenz der feindorientierten Platzbesetzung. Signifikante Unterschiede ergeben sich jedoch aus der relativ häufigeren Besetzung der beobachternahen Plätze durch adulte Hirsche mit Ausnahme des ranghöchsten „Alpha-Hirsches“.

Aus dem Vergleich ranghoher mit rangtiefen Tieren beider Geschlechter folgt, daß dominante Weibchen signifikant mehr auf fluchtgünstigen, weniger auf feindnahen Plätzen als rangtiefere gesichtet wurden. Ebenso nahm der Alpha-Hirsch häufiger fluchtgünstige Plätze an, während die ihm im Rang nahestehenden Hirsche weniger auf fluchtgünstigen und mehr auf beobachternahen Plätzen waren als rangtiefere Hirsche. Die Platzwahl ranghoher Hirsche läßt darauf schließen, daß die Raumnutzung männlicher Tiere doppelt orientiert am möglichst großen Abstand zum Feind Mensch und zum ranghöchsten Hirsch ist, so daß die bei Verdrängungen den Hirschen unterlegenen Klassen „Kahlwild“ und „Spießer“ dennoch die fluchtgünstigeren Plätze einnehmen können.

Summary

This study deals with the spatial distribution of a herd of Red deer at the feeding places of a feeding site in the Bavarian Alpes observed during two winters. The feeding places were arranged so that one could distinguish between them according in three respects: 1) distance from the observer, 2) distance from cover without obstacle, 3) distance from cover with obstacle. The identity of the animals at the different places was noted at certain intervals during the night and summarized for three sections of the night.

During the first section of the night the places further away from the observer and nearer the cover were significantly more frequented than the places nearer the observer. This suggests that the spatial organization of Red deer at the feeding site is dependent on avoidance of predators. During the second and third sections of the night the places near the observer were increasingly occupied, probably because the food at the places near the cover and the fear of predators both decrease as it gets darker.

A comparison of the spatial distribution of the different social groups of the herd during the first section of the night shows the same tendency for hinds and calves, spikers and stags with regard to avoidance of predators. Significant differences were however revealed in the relatively frequent use of the places near the observer by adult stags in comparison with the infrequent use by hinds and spikers. That is however with the exception of the highest ranking „alpha“-stag.

The comparison of high-ranking with low-ranking animals for both sexes shows that dominant hinds made significantly more use of places nearer cover and less use of places nearer the observer than low-ranking hinds. The same was true for the „alpha“-stag who frequented more often nearer cover. This was in contrast to the stags closest to him in rank, who made less use of the places near cover and more use of the places near the observer, than the low ranking-stags.

The choice of places by the high ranking stags shows that the spatial organization of male animals is dependent on two factors: The greatest possible distance from 1) the human predator and 2) the highest-ranking stag. Consequently the classes which are lower in the hierarchy as a result of displacement, i.e. hinds and spikers, can still use the best places closest to cover.

Résumé

Durant deux hivers, nous avons étudié la distribution spatiale d'une harde de cerfs en fonction de la disposition des auges sur une place d'affouragement dans les Alpes bavaroises. Ce dispositif a permis une différenciation des distances entre les endroits précis où les animaux se nourrissaient et la position de l'observateur ou le couvert le plus proche, compte tenu d'obstacles éventuels. L'identité et la position des animaux sur le site d'affouragement ont été relevées pendant la nuit à intervalles réguliers et regroupées en trois périodes nocturnes.

Au cours de la première période nocturne, les positions en bordure du couvert et à l'écart de l'observateur ont été significativement privilégiées par rapport aux positions proches de l'observateur, ce qui suggère une utilisation spatiale du site d'affouragement par le Cerf en fonction de l'hostilité du milieu.

Au cours de la deuxième et de la troisième période nocturne, les endroits situés à proximité de l'observateur sont de plus en plus fréquentés, probablement parce que la nourriture à proximité du couvert se fait plus rare et que la crainte de l'homme diminue au fur et à mesure qu'augmente l'obscurité.

Une comparaison de l'utilisation de l'espace par différentes classes sociales des hardes au cours de la première période nocturne montre, pour les non-boisés, les daguets et les cerfs, la même tendance à occuper le site en fonction de l'hostilité du milieu. On relève cependant des différences significatives quant à l'occupation relativement plus fréquente d'endroits proches de l'observateur par des cerfs adultes, à l'exception du cerf de position hiérarchique alpha.

Il résulte de la comparaison des animaux de rang social élevé et de rang social inférieur des deux sexes que, par rapport aux femelles de rang inférieur, les femelles dominantes se tiennent significativement plus en des endroits propices à la fuite et moins à proximité d'éléments hostiles. De même, le cerf alpha adopta plus fréquemment des endroits propices à la fuite tandis que les cerfs mâles qui lui étaient immédiatement subordonnés se tenaient moins à des endroits propices à la fuite et plus à proximité d'endroits proches de l'observateur que les cerfs mâles de rang social inférieur.

Les endroits choisis par les cerfs de rang élevé montrent, en conclusion, que l'occupation de l'espace des sujets mâles est telle qu'une plus grande distance est recherchée à la fois par rapport à l'élément hostile que constitue l'homme et par rapport à la position occupée par le cerf de position hiérarchique la plus élevée. De cette manière, les classes subordonnées des non-boisés et des daguets, refoulées par les cerfs mâles, peuvent néanmoins occuper les endroits les plus propices à la fuite.