Skip to main content
Log in

La fantaisie et l'humour

La littérature divertissante 1400–1480

  • Historia Litterarum Europaearum
  • Published:
Neohelicon Aims and scope Submit manuscript

This is a preview of subscription content, log in via an institution to check access.

Access this article

Price excludes VAT (USA)
Tax calculation will be finalised during checkout.

Instant access to the full article PDF.

Literatur

  1. Il s'agit, par exemple, de l'écrivain tchèque Julius Zeyer, du poète polonais Jan Kasprowicz, etc.

  2. Voir par exemple de nouvelles éditions tchèquesHistorie utěšené a kratochvilné, Praha 1941, p. 342; A. Grund,Kratochvilné rozprávky renesanční, Praha 1952, p. 209;Příběhy římské (Staročeská Gesta Romanorum), Praha 1967, p. 240, etc.

  3. Il est caractéristique que certaines œuvres de la Renaissance aient été introduites sur scène pour la première fois seulement dans la deuxième moitié du XXe siècle: les procédés épiques qui pénètrent dans le théâtre de l'Avant-garde ont permis de faire valoir les qualités de cette production littéraire, négligée jusqu'alors. On peut citer avant tout la mise en scéne de laVie de Joseph de Rej de Nagŀowice par le Théâtre Polonais. Il est vrai que cette pièce n'a été écrite qu'au XVIe siècle: toutefois, elle contient des scènes répandues aussi dans la lecture populaire du XVe siècle (par exemple celle de la femme de Putiphar). L'intérêt pour ce type de théâtre, qui a trouvé des analogies aussi en Bohême et ailleurs, témoigne d'une vivacité permanente de cette littérature qui, non achevée et se prêtant aux modifications et aux interprétations les plus diverses ne cesse d'inspirer les artistes et d'amuser le public.

  4. La littérature sur Mélusine se trouve dansHistorie utěšené a kratochvilné, Praha 1941, pp. 321–322.

  5. Voir par exemple Johan Huizinga qui attire l'attention sur l'importance du jeu et du divertissement dans la vie de la noblesse à la fin du Moyen Age: «Das spätere Mittelalter ist eine der Endperioden, in denen das kulturelle Leben der höheren Kreise fast ganz zum Gesellschaftsspiel geworden ist. Die Wirklichkeit ist heftig, hart und grausam; man führt sie auf den schönen Traum des Ritterideals zurück und errichtet darauf das Lebensspiel.»Herbst des Mittelalters. Herausgegeben von Kurt Köster; Alfred Kröner Verlag, Stuttgart 1969, p. 103. Cette attitude devant la réalité pourrait expliquer aussi, pour une grande partie, l'intérêt pour la littérature divertissante ainsi que les formes sous lesquelles celle-ci s'est manifestée à l'époque.

  6. Un des types de la littérature divertissante «moderne», le «roman pour les femmes de ménage», fut analysé d'une façon profonde et amusante dans le livre de Karel ČapekMarsyas, Praha 1948, p. 225 ss.

  7. H. Becker caractérise cette décadence en disant: «Mit erstaunen, ja mit verdruss sieht der moderne beachter die zahlreichen handschriften, in denen mittelalterliche epen von späten schreibern in einer weise vorgerichtet werden, für die ‘verschlimmbessern’ der mildeste ausdruck ist.»Das epos in der deutschen renaissance, in:Beiträge zur geschichte der deutschen sprache und literatur, 54. band, 2. heft, Max Niemeyer Verlag 1930, p. 206.

  8. Sainte-Beuve définit cette époque: «... érudition incomplète, demi-renaissance, pédantisme, rhétorique, âge de transition, laborieux, [assez] laid en soi, pourtant fécond et qui mène à mieux.» Voir Françoise DelhousseSainte-Beuve. Ancienne littérature. (Partie médiévale). Cours professé à l'Université de Liège (1848–1894), Paris 1971, p. 381.

  9. Le troisiième cercle des motifs héroïques míediévaux, Nibelungen, n'a pas servi de base aux romans du XVe siècle aussi abondamment que les motifs français et bretons. En général, les versions en prose des épopées médiévales ont été mons nombreuses en Allemagne que dans les autres pays cités. Voir H. Becker, o. c., H. Becker caractérise cette décadence en disant: «Mit erstaunen, ja mit verdruss sieht der moderne beachter die zahlreichen handschriften, in denen mittelalterliche epen von späten schreibern in einer weise vorgerichtet werden, für die ‘verschlimmbessern’ der mildeste ausdruck ist.»Das epos in der deutschen renaissance, in:Beiträge zur geschichte der deutschen sprache und literatur, 54. band, 2. heft, Max Niemeyer Verlag 1930, p. 202.

  10. Voir Ives Giraud, Marc-René Jung,La Renaissance I (1480–1548), Arthaud, Paris 1972, p. 48. Les auteurs constatent, en général, une popularité étonnante des romans d'aventure et de chevalerie à la fin du XVe siècle, Ibid. aussi abondamment que les motifs français et bretons. En général, les versions en prose des épopées médiévales ont été mons nombreuses en Allemagne que dans les autres pays cités. Voir H. Becker, o. c., H. Becker caractérise cette décadence en disant: «Mit erstaunen, ja mit verdruss sieht der moderne beachter die zahlreichen handschriften, in denen mittelalterliche epen von späten schreibern in einer weise vorgerichtet werden, für die ‘verschlimmbessern’ der mildeste ausdruck ist.»Das epos in der deutschen renaissance, in:Beiträge zur geschichte der deutschen sprache und literatur, 54. band, 2. heft, Max Niemeyer Verlag 1930, p. 49 ss.

  11. Voir J. Polîvka,Kronika o Bruncvíkovi v ruské literatuře, Praha 1892.

  12. Voir les recueils tchèques publiès récemment, cités ci-dessus.

  13. Au XVe siècle, il y a déjà plusieurs versions de Tristan en prose; toutefois, à la même époque, nous avons deux manuscrits tchèques de Tristan en vers quoique la prose fût déjà assez développée en Bohême en ce temps-là.

  14. Voir par exemple la traduction tchèque de l'Histoire de Troie, in:Výbor z literatury české II. Od počátku XV až do konce XVI století. Od Karla Jaromíra Erbena, Praha 1868, p. 138.

  15. Cette comparaison n'est que très approximative. La composition des tableaux qui contiennent deux niveaux esthétiquement différenciés, mais le plus souvent liés selon les critères compliqués de la peinture de l'époque, respecte les lois strictes de la représentation artistique achevée, tandis que la plupart des romans cités sont presque amorphes.

  16. Il s'agit deHistoria infidelis Culieris (en latin 1459–1460, la traduction tchèque date de 1472). Dans les deux cas, l'histoire de Briselde fut placée derrière celle de Griselde et elle a dû, probablement, créer le contrepoids du portrait idéalisé de cette héroïne patiente. (Les deux versions ont été, vraisemblement, créées en Bohême, voirHistoorie utěšené a kratochvilné, Praha 1941, pp. 326–327.

  17. Je pense, dans ce cas, à la traduction allemande de Heinrich Steinhöwel (imprimée en 1473) qui a servi de base à la traduction tchèque de Mikuláš Konáč de Hodištkov (première édition en 1507; puis en 1564, 1592 et 1651).

  18. Ce n'est pas par hasard si les lecteurs des Volksbücher sont devenus, plus tard, les spectateurs reconnaissants du théâtre des marionnettes et que les contes divertissants aient pu facilement fournir des sujets aux pièces de ce théâtre.

  19. Parmi les imitateurs directs de Boccace, on peut citer par exemple l'auteur desCent nouvelles nouvelles, etc.

  20. Toutes ces œuvres ont été remaniées ou de nouveau traduites et publiées au XVe siècle, ou elles ont été présentées sous une nouvelle forme, partiellement originale, commeDas Leben Esopi mit desselben etlichen Fabeln de Steinhöwel et Brant (vers 1480).

  21. Voir par exemple l'écrivain allemand Heinrich Bebel, poeta laureatus de l'empereur Maximilien, qui a publié un recueil de récits humoristiques vers la fin du XVe siècle.

  22. D'origine hébraïque, le motif du dialogue d'un savant intellectuel et d'un rustaud, incarnant la sagesse du peuple, fut très en faveur entre les XVe et XVIIe siècles. Voir Č. Zîbrt,Markolt a Nevím v literatuře staročeské, 1909.

  23. Il s'agit, par exemple, des facéties de Poggio, desDialogues de Salomon et Marculphe, etc.

  24. Par exemple, la traduction tchèque desGesta Romanorum fut rédigée à la fin du XIVe siècle et il en existe trois manuscrits du XVe siècle. En Russie, les mêmes textes n'ont été introduits qu'à la fin du XVIIe siècle. (Voir H. Procházková,Die Bedeutung und Verbreitung der «Gesta Romanorum» im alten Russland, in:Zeitschrift für Slawistik, 1960, Band V, Heft 4, Akademie-Verlag Berlin, pp. 526–538.) En Bohême, la littérature divertissante s'est répandue déjà au XVe siècle, quoique la plupart des textes de ce genre appartiennent au XVIe siècle. En Pologne, le même type de littérature s'est manifesté, avant tout, à partir du XVIe siècle. En Roumanie, les textes divertissants datent, pour la plupart, des XVIIe et XVIIIe siècles (voir Alexandru Duţu,Les livres de délectation dans la culture roumaine, in:Revue des études sud-est européennes, tome XI, No 2, 1973, pp. 307–325, etc.

  25. Voir avant tout l'activité de Kramerius.

Download references

Authors

Rights and permissions

Reprints and permissions

About this article

Cite this article

Jechová, H. La fantaisie et l'humour. Neohelicon 6, 323–342 (1978). https://doi.org/10.1007/BF02089498

Download citation

  • Published:

  • Issue Date:

  • DOI: https://doi.org/10.1007/BF02089498

Navigation