Living unrelated donor kidney transplantation between spouses

Abstract

From November 3, 1975 to November 3, 1990, 874 kidney transplants were performed at our centers. Of these, 675 (77.2%) were from living donors and 199 (22.8%) were from cadaver donors. Five hundred eighty (66.4%) of the living donors were first degree related while 99 (11.3%) were unrelated or second degree related donors, 29 of which were spouses. All donor recipient pairs were ABO-compatible, with the exception of one pair. Donor recipient relations were wife to husband in 25 cases and husband to wife in 4 cases. All were first grafts and started functioning during surgery. In this series, the follow-up for the recipients was 4 to 64 months (mean 33.5 ± 4.5 months). One-year patient survival and graft survival rates were 92.4% and 81.9%, respectively. Two-year patient survival and graft survival rates were 92.4% and 78.2%, respectively. The single ABO-incompatible case is also doing well, 21 months postoperatively. This study demonstrates that the interspouse kidney transplantation may be used when cadaver organ shortage is a problem. While providing the couple with a better quality of life, interspouse kidney transplantation also enables the couple to share the joy of giving and receiving the “gift of life” from one another.

Résumé

Nous avons effectué 874 transplantations rénales dans nos centres de transplantation entre le 3 Nov, 1975 et le 3 Nov, 1990. Parmi celles-ci, 675 (77.2%) provenaient de donneurs vivants et 199 (22.8%) des reins provenaient de cadavres. Cinq cent quatre vingt des donneurs vivants (66.4%) étaient parents au premier degré alors que 99 (11.3%) étaient parents au 2è degré ou n'étaient pas parents, parmi lesquels 29 étaient des époux. Tous les couples donneur/receveur, sauf un, étaient compatibles dans le système ABO. Le couple donneur/receveur était femme à mari dans 25 cas et mari à femme dans quatre. Il s'agissait dans tous les cas d'une première greffe et qui a commencé à bien fonctionner sur la table d'opération. Dans cette série, le suivi des receveurs allait de 4 à 64 (33.5 ± 4.5) mois. Les taux de survie des malades et des greffes à un an étaient respectivement de 92.4% et 81.9%. Les taux de survie des malades et des greffes à deux ans étaient respectivement de 92.4% et 78.2%. Le seul cas avec incompatabilité ABO va très bien avec un recul de 21 mois. Cette étude montre que la transplantation entre époux est une solution valable en cas de manque de reins. En plus d'améliorer la qualité de survie du receveur et par là même du couple, cette variété de transplantation donne également au couple la possibilité d'avoir la joie de donner et de recevoir un “cadeau de vie” de leur époux.

Resumen

En nuestro centro se efectuaron 874 trasplantes renales entre noviembre 3 de 1975 y noviembre 3 de 1990; 675 (77.2%) fueron de donantes vivos y 199 (22.8%) de donantes cadavéricos; 580 (66.4%) de los donantes vivos fueron familiares de primer grado y 99 (11.3%) fueron donantes no relacionados familiarmente o familiares de segundo grado, de los cuales 29 eran cónyuges. Todas las parejas donante-recipiente exhibieron compatibilidad ABO, con excepción de una. La relación donante-recipiente fue esposa a esposo en 25 casos y esposo a esposa en 4 casos. Todos los injertos eran de primera vez y todos comenzaron a funcionar en la mesa de cirugía. El seguimiento osciló entre 4 y 64 meses (33.5 ± 4.5). Las tasas de sobrevida a un año del paciente y del injerto fueron 92.4% y 81.9% respectivamente; las tasas a dos años fueron 92.4% y 78.2% respectivamente. El único caso ABO no compatible también se encuentra bien, a 21 meses en la actualidad. El presente estudio demuestra que el trasplante renal entre esposos puede ser utilizado cuando haya escases de órganos cadavéricos. Al tiempo que permite una mejor calidad de vida, el procedimiento da a la pareja la oportunidad de gozar el hecho de otorgar y de recibir el “regalo de la vida” entre uno y otro.