Resumé
LePhialophora cinerescens peut se développer et sporuler:
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—sur des substances glucidiques normalement présentes dans les membranes cellulaires de l'hôte: (cellulose, gomme arabique, arabinose, xylose, galactose).
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—sur les glucides de réserve des plantes et leurs produits d'hydrolyse (amidon, maltose, raffinose, fructose).
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—en outre sur l'inuline et l'agar agar considérés, dans ces essais, comme sources de carbone.
Les activités cellulolytique, amylolytique et gommolytique du Champignon sont mises en évidence “in vitro” or, cette dernière activité notamment peut aider la croissance du parasite dans une maladie dont le symptôme le plus caractéristique est une très abondante gommose vasculaire.
LeP. sécrète une inulase; on peut donc penser que les fructosido-saccharoses qu'il condense s'apparentent à l'inuline.
N'ayant aucune exigence “in vitro” quant à son alimentation azotée (nitrate) il sait s'adapter à toutes les sources de carbone qui lui sont proposées: il peut donc vivre et sporuler aisément dans les vaisseaux du xylème aux seuls dépens de la sève brute et des parois vasculaires. Il peut aussi utiliser les substances de réserves des parenchymes ligneux et médullaires. Or nous avons déjà décrit, dans l'Oeillet, ces 2 phases de développement.
La spécificité de son parasitisme sur Oeillet et sur Caryophyllacées voisines doit être recherchée ailleurs.
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Chollet, MM., Moreau, M. & Moreau, C. Nutrition carbonée du Phialophora cinerescens (Wr.) van Beyma. Mycopathologia et Mycologia Applicata 25, 223–236 (1965). https://doi.org/10.1007/BF02049915
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DOI: https://doi.org/10.1007/BF02049915