Zur Ätiologie der Progenie

Zusammenfassung

Vier Gesichtspunkte werden erörtert, die zur Beurteilung der Ätiologie von Progenien und speziell der existierenden Erbgangshypothesen von Gewicht sind:1. Der Ausprägungsgrad der Progenie: Er schwankt kontinuierlich von kaum erkennbaren, diagnostische Zweifel zulassenden Mikrosymptomen bis zu exzessiven Formen mit Mesialbiß, Kreuzbiß und positiver inzisaler Stufe. Eine befriedigende Erklärung ist bei Annahme heterozygoter Genwirkung (dominanter Erbgang) nicht möglich.2. Die Häufigkeit von Progenien: Sie beträgt im Milchgebiß durchschnittlich etwa 3%, im bleibenden Gebiß etwa 6%, wenn nur deutliche, diagnostische Zweifel ausschließende Ausprägungsgrade berücksichtigt werden. Eindeutige Mikrosymptome mitgezählt, beträgt sie 13,6% und, fragliche Mikrosymptome ebenfalls mitgezählt, sogar 21,1%. Diese Zahlen ließen auf eine sehr hohe Durchsetzung der Bevölkerung mit heterozygoten Genträgern schließen, falls es sich um heterozygote Genwirkung handelte.3. Zwillingsuntersuchungen: Sie haben nicht nur die Aufgabe, die Frage nach der Beteiligung von Erbfaktoren bei einem ätiologisch unklaren Merkmal zu beantworten, sondern bei fraglichen Erbgangshypothesen auch die Aufgabe, an Hand der Konkordanz-/Diskordanzverhältnisse bei EZ und ZZ die Frage zu beantworten, ob sie mit der Annahme monogener Vererbung in Übereinstimmung zu bringen sind. Ein Konkordanz/Diskordanzverhältnis, das deutlich weniger als 2:1 beträgt, spricht gegen heterozygote Genwirkung; ein Verhältnis, das deutlich unter 4:1 liegt, gegen homozygote Genwirkung und für Polygenie. Das Verhältnis von etwa 7:1 bei Progenie spricht also für Polygenie. Allerdings liegt keine auslesefrei gewonnene Zwillingsserie, sondern eine Sammelkasuistik vor.4. Familien- und Sippenuntersuchungen: Zahlreiche Untersuchungen mit lückenloser Übertragung des Merkmals „hochgradige Progenie“ und gleichmäßiger Verteilung auf die Geschlechter sprechen für ein dominantes autosomales Gen. Doch dürfte dominanter Erbgang als Folge kasuistischer Auslese nur vorgetäuscht werden. Denn systematische Untersuchungen haben ergeben, daß selbst bei Hinzuzählen von Mikrosymptomen — und damit maskierten Überträgern — die erwarteten Zahlenverhältnisse nicht erreicht werden. Neue Untersuchungen in 11 Sippen, bei denen die Probanden nur Mikrosymptome, ja fragliche Mikrosymptome aufwiesen, haben ergeben, daß eindeutig Progeniebehaftete in der Mehrzahl der Fälle sporadisch oder in Geschwisterschaften auftreten und Übertragungen durch mehrere Generationen die Ausnahme bilden. Auch dieser Befund spricht für die Annahme, daß der Progenie vom häufigen Typ Polygenie bzw. ein multifaktorielles genetisches System zugrunde liegt. Sondertypen mit dominantem Erbgang sind jedoch möglich, ja wahrscheinlich.

Summary

Four main points are discussed as they are important in the evaluation of the etiology of prognathism and especially the common hypothesis on hereditary sequences:1. The degree of prognathism: It varies from hardly recognisable microsymptoms — thus not easy to diagnose — to excessive forms with mesioocclusion, cross-bite and reverse incisor relationship. The assumption of autosomal dominant inheritance does not provide a satisfactory explanation.2. Frequency of prognathism: In the deciduous dentition it is on avarage about 3% and in the permanent dentition about 6% when only clear-cut cases are considered. It is 13,6% when microsymptoms are included and when questionable microsymptoms are taken into account, it may be as high as 21,1%. These figures should indicate that a very high percentage of the population has heterozygotous genes, in so far as heterozygotous gene activity is considered.3. Studies of twins: These have not only the task of answering questions about participation of hereditary-factors in an etiological trait, but also about unproven hereditary hypothesis by using concordance-discordance relationship of identical and fraternal twins; to see if it can be brought into line with the assumption of monogenic inheritance. A concordance-discordance ratio which is less than 4:1 does not support the simple dominant pattern, the ratio below 1:1 does not support the homozygotic gene activity but suggests a polygenic (multifactorial) inheritance. The ratio of about 7:1 in prognathism therefore favours the polygenic theory. However, no systematic twin-series are available but a rather collection casuistry.4. Family and genealogical studies: Numerous studies of regular transmission through several generations of prognathism with anterior positioning of the mandibular incisors and even distribution between the sexes, indicate an autosomal dominant gene. However, the dominant hereditary sequence may be simulated as a result of casuistic selection, for systematic studies have shown that even when adding microsymptoms—and the thereby masked carriers — the expected relations are not met. Recent research on 11 genealogical groups, whose probands bore only microsymptoms and questionable ones at that, has shown that in most cases patients with clear symptoms of prognathism can be found sporadically or among siblings only. Transmission over several generations is an exception. These results also support the assumption that prognathism of the frequent type is based on polygenicinheritance or a multifactorial system respectively. Special types with simple dominant pattern are however possible, even probable.

Résumé

Dans la recherche étiologique de la prognathie inférieure et parmi les hypothèses existantes concernant l'hérédité, quatre aspects sont à considérer:1. Le degré de manifestation de la prognathie mandibulaire: Il varie continuellement de microsymptômes à peine perceptibles ne permettant pas de diagnostic sûr, jusqu'à des formes extrêmes avec occlusion mésiale croisée et incisive inversée. Une explication satisfaisante ne peut pas être fournie par l'hypothèse d'un effet hétérozygote des gènes (hérédité dominante).2. La fréquence de la prognathie mandibulaire: Elle est en moyenne de 3% environ dans la denture de lait, de 6% environ dans la denture définitive, si l'on ne tient compte que des cas évidents, excluant tout doute diagnostique. Elle est de 13,6% si l'on ajoute les microsymptômes évidents et même de 21,1% si l'on tient compte de microsymptômes douteux. Au cas où il s'agirait-vraiment d'un effet génétique hétérozygote, ces chiffres permettraient de conclure à l'existence d'une forte proportion de porteurs de gènes hétérozygotes dans la population.3. Etudes faites sur des jumeaux: Leur but est de trouver non seulement une réponse à la question d'une manifestation de facteurs héréditaires dans un symptôme étiologique confus, mais aussi de déterminer chez des jumeaux vrais et faux, à l'aide d'un rapport concordance:discordance, si dans le cas d'hypothèses génétiques contestables, elles parlent en faveur d'une hérédité monogénique. Un rapport concordance:discordance nettement inférieur à 2:1 ne parle pas en faveur d'un effet génétique hétérozygote; un rapport situé nettement en dessous de 4:1 met en doute l'idée d'un effet génétique homozygote et appuie celle de la polygénie. Un rapport de 7:1 de cas de promandibulie parle donc en faveur de la polygénie. Toutefois sur les jumeaux, il n'existe qu'une casuistique groupée et pas de séries d'études faites sans sélection.4. Etudes faites sur les familles et la parenté: De nombreuses études démontrent la transmission absolue d'une prognathie inférieure importante et une répartition égale entre les sexes parlent en faveur d'un gène autosome dominant. Toutefois l'hérédité dominante pourrait n'être que simulée en tant que résultat d'une sélection casuistique; ainsi des études systématiques ont démontré que, même en ajoutant des microsymptômes (et par ce fait des transmetteurs masqués) les proportions numériques attendues ne sont pas atteintes. De nouvelles recherches dans 11 familles, dans lesquelles les personnes observées ne présentaient que des microsymptômes douteux, ont démontré que dans la majorité des cas, les sujets nettement atteints d'une prognathie mandibulaire n'étaient représentés que de façon sporadique ou dans une même fratrie et que des transmissions à travers plusieurs générations ne sont que des exceptions. Ces résultats militent donc en faveur d'un système génétique multifactoriel (type polygénie) comme étiologie de la prognathie inférieure. Des cas particuliers à hérédité dominante sont toutefois possibles, voire vraisemblables.