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Relation entre le pouvoir glaçogène et la transparence de l'air

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Geofisica pura e applicata Aims and scope Submit manuscript

Résumé

Sauf au voisinage immédiat de quelques sources de noyaux glaçogènes, le rôle de ces noyaux dans l'absorption de la lumière est toujours très faible parce qu'ils sont peu nombreux. Cependant, il peut exister une relation de proportionnalité entre le pouvoir glaçogène et l'opacité de l'air lorsque la concentration des noyaux de congélation présente un rapport constant avec la concentration des particules responsables de l'absorption de la lumière. La théorie deMie nous apprend que, pour un aérosol normal et homogène, celles-ci sont de «grosses» particules (0.1 μ<r<1 μ). En pratique on peut espérer rencontrer une relation constante dans deux cas: 1) loin de sources de noyaux glaçogènes, lorsqu'après de multiples brassages l'atmosphère devient homogène et que chaque particule acquiert une probabilité d'action comme noyau glaçogène proportionnelle à sa surface; 2) sous le vent d'une source de pollution assez importante pour constituer l'élément perturbateur principal de la visibilité et productrice d'un nombre de noyaux glaçogènes proportionnel aux «grosses» particules inactives émises en même temps qu'eux. Dans tous les autres cas, c'est-à-dire dans la majorité, il ne peut pas exister de relation constante entre les valeurs instantanées du pouvoir glaçogène et de la visibilité.

De nombreuses mesures du pouvoir glaçogène effectuées par l'auteur dans des points de pollutions différentes permettent de vérifier expérimentalement le second cas de relation et montrent que le premier est peu fréquent. Elles confirment qu'il n'existe pas de relation constante dans les autres cas; cependant,en moyenne, de bas pouvoirs glaçogènes y sont fréquemment associés à de bonnes visibilités et inversement. Les mesures fournissent enfin quelques renseignements sur le rôle respectif de la concentration des poussières et de l'humidité de l'air dans la relation pouvoir glaçogène-visibilité.

Summary

Except in close proximity of some sources of ice nuclei, the part played by these nuclei in the extinction of light is always very small because they are not numerous enough.

However a relation of proportionality may occur between the ice forming power and the opacity of the air when the ice nucleus concentration is in a constant ratio with the concentration of the particles responsible for the extinction of light. The theory ofMie instructs us that, for a standard and homogeneous aerosol, these are «large» particles (0.1 μ<r<1 μ). In practice, one may hope to find a constant relation in two cases: 1) very far from sources of ice nuclei when, after many mixings, the atmosphere becomes homogeneous and each particle gets a probability of being effective as ice nucleus in direct ratio to its surface; 2) downwind from a polluting source important enough to be the main disturber of visibility and dispersing a number of ice nuclei in direct ratio to ineffective «large» particles produced with them. In all the other cases, that is to say in the most part, a constant relation between the instantaneous values of the ice forming power and the visibility may not exist.

Numerous measurments of the ice forming power carried out by the author in variously polluted places permit to verify the second case of relation experimentally and show the first is unfrequent. They support that a constant relation does not occur in the other cases; however,on an average, low ice forming powers are frequently connected with great visibilities and inversely. At last, the measurements give some information about the part respectively played by the dust concentration and the relative humidity of the air in the relation between ice forming power and visibility.

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Soulage, G. Relation entre le pouvoir glaçogène et la transparence de l'air. Geofisica Pura e Applicata 50, 185–197 (1961). https://doi.org/10.1007/BF02000644

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  • DOI: https://doi.org/10.1007/BF02000644

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