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Céline et le langage populaire

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  1. D'un Château l'autre, Nord, Rigodon, Romans II, Pléiade, 1974. Les numéros entre parenthèses dans cette étude renvoient à la pagination de cette édition.

  2. “Texte littéraire et métalangage poétique”,Poétique, 31, 1977, pp. 263–84.

  3. Problèmes de linguistique générale, Paris, Gallimard, 1966, pp. 237–50.

  4. “Problèmes de vocabulaire non conventionnel dansGuignol's Band”,Actes du 3° Colloque Céline, 1980, pp. 115–34. Non conventionnel est pour Cellard “l'ensemble des lexè mes (ou par extension des constructions appuyées sur un lexème) considérés comme exté rieurs au français socialement admis”, p. 115.

  5. Le Langage populaire, Paris, Payot, 1928, pp. 20–1.

  6. Jusqu'à la fin de 1980, date de parution duDictionnaire du français non conventionnel de J. Cellard et A. Rey (Paris, Hachette), l'ouvrage de référence était encore leDictionnaire des argots de G. Esnault (Paris, Larousse, 1965).

  7. Outre l'“étude du vocabulaire des romans de L.-F. Céline” par A. D. Genestre (thèse de Ph. D. soutenue à Indiana University en 1968) assez souvent erronée, on peut utiliser pour la trilogie le “vocabulaire populaire et argotique” établi par H. Godard dans l'édition Pléiade (pp. 1225–49).

  8. “Subversion et négativité dans leVoyage au bout de la nuit”, thèse de doctorat soutenue à l'université de Liège, 1974.

  9. PMLA, vol. 89, no 5, oct. 1974, pp. 1090–8.

  10. “L'Evolution du langage romanesque de L.-F. Céline”, thèse de Ph. D. soutenue à l'université de Californie en 1971, p. 50.

  11. “Figures de l'argot”,Communications, 16, 1970, p. 91. Si l'argot représente pour Cé line “les sentiments vrais de la misère” et tire sa valeur de son affectivité même, il est significatif que dans le même texte, sur Fernand Trignol, l'analyse idéologique de cette misère soit totalement dépréciée: “lisezL' Humanite, vous n'y verrez que le charabia d'une doctrine” (Celine et l'actualité littéraire, 1, Gallimard, 1976, p. 171).

  12. Ibid., p. 172.

  13. L'Argot, Paris, PUF, 1956, pp. 97–107.

  14. Le Présent de l'indicatif, Paris, Gallimard, 1973, p. 126. Au début deChâteau, Céline lui-même se présente en clochard, “vieille cloche” portant lui-même les poubelles (12–3). Toutes les interviews des dernières années confirment cette clochardisation de Céline dans sa vie, à l'image du narrateur-héros des romans; voir en particulier les entretiens avec André Parinaud, Louis Le Cunff et Louis Pauwels dansCéline et l'actualité littéraire 1 et 2.

  15. J'emprunte le terme de collocation à M. A. K. Halliday (“Categories of the Theories of Grammar”,Word, 17, 3, pp. 241–92, 1961). qui l'emploie au sens de “association” pour désigner les relations syntagmatiques, les relations paradigmatiques étant comprises par le “set” ou “ affinite”.

  16. Voir R. Barthes, “Littérature et discontinu”.Essais critiques, Paris, Seuil, 1964, pp. 175–87.

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  17. B. Elias (“Etude du discours narratif dansNord”, thèse de Ph. D. soutenue à l'université de Colombie Britannique en 1980, pp. 243–5) les analyse sous les aspects de la négation — elle est incomplète a 97% dans les 3 cas, par rapport à 72% pour le narrateur — et de l'interrogation — sans inversion dans 78% des cas pour Léonard et Joseph, 100% pour Picpus.

  18. Comme le remarque en effet M. Riffaterre, les constantes de l'ecriture “ne sont pas des faits statistiques, mais des structures” (Essais de stylistique structurale, Paris, Flammarion, 1971, p. 47.

  19. Tendances actuelles de la stylistique anglo-américaine”,Langue française, 3, 1969, pp. 85–9.

  20. Syntagmes, Paris, Belles Lettres, 1971, p. 17.

  21. Actes du XX° Congrès international de linguistique et de philologie romanes de Strasbourg, Paris, Klincksieck, 1965, éd. G. Straka, p. 450.

  22. “Les Altérations de graphie comme faits de syntaxe dansFéerie II”,Actes du 3° Colloque Céline, pp. 157–72.

  23. “La Notion de code linguistique et son application au langage célinien”,Neophilologus, 61, 1977, pp. 18–33.

  24. “Le Bon Usage actuel: langue littéraire et langue parlée”, CAIEF, 14, 1962, pp. 39–61.

  25. Français écrit, français parlé, Paris, Larousse, 1962, pp. 38–40.

  26. “Au bout de la nuit”,le Figaro, 348, 13 déc. 1932.

  27. Groupe mu,Rhétorique générale, Bruxelles, Editions complexe, 1977 (désormais RG).

  28. “Il y a, dit Pierre Léon, création expressive chaque fois qu'un élément jusqu'alors fonctionnant comme signe arbitraire est érigé en symbole” (“Les é léments phonostylistiques du texte littéraire”,Problèmes d'analyse textuelle, Paris/Montréal/Bruxelles, 1971; pp. 3–18).

  29. On pourrait aussi citer les jeux sur l'effet de technicité de la langue étrangère et les gloses ou interpolations dans une traduction argotique: “oberbefehlsuperflic”, 175, “oberflicfü hrer” 203.

  30. Sur ces règles de création, voir le numero 36 deLangages (La néologie lexicale 1974), en particulier “Analogie créatrice formelle et sémantique” de F. Montureux et “La néologie. Aspects sociolinguistiques”, de B. Gardin. Voir aussiLa Néologie lexicale, de Louis Guilbert, Paris, Larousse. 1977, pp. 48–50, “les affixes dérivationnels”.

  31. Paris, Mame, 1973; voir aussi A. Rey, “Un Champs préfixal en français: les mots en anti”,Cahiers de lexicologie, 12, 1968, pp. 37–58.

  32. La Banque des mots, 1, 1971, pp. 23–8.

  33. “Théorie du néologisme”, CAIEF, 25, 1973, pp. 27.

  34. “Poétique du néologisme”, CAIEF, 25, p. 76, L'analogie des processus de formation entre Céline et Queneau est frappante: voir l'étude de C. A. Doppagne sur “les néologismes chez R. Queneau” (Ibid., pp. 91–107).

  35. Voir M. Riffaterre,Essais de stylistique structurale, pp. 167–8: le maintien du stéréotype est essentiel dans l'esprit du décodeur pour que l'effet soit perçu, permanence et rupture coexistent, rien n'est “vivifié”.

  36. Cette époque est, dans la mythologie célinienne, à dater “avant 14”. Le respect qu'il manifeste pour l'armée française d'avant Verdun ne s'est jamais démenti. Sur ce traditionnalisme et sur ce conformisme, voir l'appendice de l'édition Pléiade des “ chroniques”, “Céline vous parle” et “entretien avec Albert Zbindan”.

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Montaut, A. Céline et le langage populaire. Neophilologus 66, 525–546 (1982). https://doi.org/10.1007/BF01956498

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  • DOI: https://doi.org/10.1007/BF01956498

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