Zusammenfassung
Das Problem der Asymmetrie des Protoplasmas bedarf einer kritischen Besprechung, die der Formulierung einer Reihe grundlegender Fragen, die in erster Linie einer weiteren experimentellen Bearbeitung bedürfen, förderlich sein kann. Vor allem muss hier mit der Terminologie begonnen werden. Man muss unterscheiden: die Dissymmetrie, als Eigenschaft des individuellen Moleküls ein sich mit dem Urbild nicht deckendes Spiegelbild zu besitzen, welche Eigenschaft bei einem bestimmten Niveau der Kompliziertheit der räumlichen Architektur des Moleküls eintritt, und, andererseits, die Asymmetrie als Eigenschaft der Gesamtheit der Moleküle, die in der Abwesenheit der Gleichheit der rechten und linken dissymmetrischen Formen in diesen Gesamtheiten besteht. Für den Biologen bietet die Asymmetrie der molekulären Gesamtheiten insofern Interesse, als sie eine spezifische Eigenschaft des Protoplasmas ist und bei allen dissymmetrischen Stoffen fehlt, die in den irdischen Prozessen unabhängig von der Tätigkeit lebender Wesen entstehen. Hier können folgende grundlegende Fragen gestellt werden: 1. Welcher Art ist der deskriptive Aspekt der Asymmetrie des Protoplasmas? Für welche Komponenten des Protoplasmas ist die Asymmetrie der molekularen Gesamtheiten bei den verschiedenen Vertretern des Tier- und Pflanzenreiches obligatorisch und für welche nicht? 2. Welcher Art ist die physiologische Bedeutung der Asymmetrie des Protoplasmas, und auf welche Weise wird dieser spezifische Zustand aufrechterhalten? 3. Wie kann man sich im Lichte aller dieser Daten die Entstehung der Asymmetrie des Protoplasmas vorstellen?
Die asymmetrische Architektur des Protoplasmas läuft im Grunde darauf hinaus, dass das Protoplasma aus Vertretern einer bestimmten Reihe „natürlicher” Antipoden aufgebaut ist. Hierdurch findet eine genaue Fixiertheit des die räumlichen Eigenschaften des Stoffes charakterisierenden Parameters statt. Diese Fixiertheit ist eine wichtige Bedingung für die Verwirklichung der feinen protoplasmatischen Koordinationen. Von allgemeinerem Standpunkt aus ist die Fixiertheit des räumlichen Parameters ein Spezialfall des bekanntenClaude Bernard'schen Gesetzes: „La fixité du milieu intérieur est la condition de la vie libre”.
Im Artikel werden zahlreiche Angaben eingehend besprochen, die es gestatten zu behaupten, dass eine Reihe spezieller und tiefer Anpassungen in der physiologischen Organisation der Zelle die vom thermodynamischen Standpunkt unvermeidliche Razemisation des Protoplasmas verhindern, und den spezifischen Zustand der Asymmetrie des Protoplasmas aufrechterhalten. Im Lichte dieser Angaben kann die Entstehung der Asymmetrie des Protoplasmas mit Hilfe der Theorie der natürlichen Zuchtwahl erklärt werden. Der asymmetrische Zustand des Protoplasmasystems verleiht seinem Besitzer eine Reihe biologischer Vorzüge im Vergleich mit dem razemischen Zustand.
Résumé
Le problème de l'asymétrie du protoplasma mérite un examen critique. Cela pourrait aider à formuler une série de questions fondamentales exigeant en premier lieu une étude expérimentale ultérieure. À commencer par la terminologie, on doit distinguer d'une part la dissymétrie, propriété de la molécule individuelle de posséder une image non superposable, qui apparaît à un niveau déterminé de complexité dans l'architecture spatiale de la molécule, et d'autre part, l'asymétrie comme une propriété des ensembles de molécules, représentant le manque dans ces ensembles de l'égalité de forme dissymétriques de droite et de gauche. Pour le biologiste, l'asymétrie des ensembles moléculaires est d'un intérêt particulier, en ce qu'elle présente une propriété spécifique du protoplasma, et qu'elle manque dans toutes les substances dissymétriques, qui se forment au cours des processus terrestres, indépendamment de l'activité des êtres vivants. On peut poser ici trois questions principales: 1. Quel est l'aspect descriptif de l'asymétrie du protoplasma? Quels sont les composants protoplasmiques pour lesquels l'asymétrie des ensembles moléculaires est obligatoire, et ceux pour lesquels elle ne l'est point, chez les divers représentants du règne animal et du règne végétal? 2. Quelle est la valeur physiologique de l'asymétrie protoplasmique, et de quelle manière cet état spécifique se maintient-il? 3. Comment, à la lumière de ces données, peut on se figurer l'origine de l'asymétrie du protoplasma?
Dans l'essentiel, l'architecture asymétrique du protoplasma se ramène au fait que celui-ci est construit avec les représentants d'une série déterminée d'antipodes „naturels”. Par cela même il y a là un état de fixité précise du paramètre, qui caractérise les propriétés spatiales de la matière. Cet état de fixité est une condition importante pour la réalisation des délicates coordinations protoplasmiques. Á un point de vue plus général, l'état de fixité du paramètre spatial constitue un cas particulier de la proposition bien connue deClaude Bernard: „La fixité du milieu intérieur est la condition de la vie libre”.
Dans le présent article on discute en détail les faits nombreux qui permettent d'affirmer que dans l'organisation physiologique de la cellule, une série d'adaptations spéciales profondes empêchent la racémisation du protoplasma, inévitable au point de vue thermodynamique, et maintenant l'état asymétrique spécifique du protoplasma. Éclairée ainsi par les faits, l'origine du protoplasma asymétrique peut s'expliquer à l'aide de la théorie de la sélection naturelle. L'état asymétrique du système protoplasmique, par comparaison avec l'état racémique, accorde à son possesseur nombre d'avantages biologiques.
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Gause, G.F. The problem of asymmetry of protoplasm. Acta Biotheor 4, 1–24 (1938). https://doi.org/10.1007/BF01559399
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