Résumé
Nous avons étudié, sur 100 cœurs sélectionnés parce qu'ils possédaient une artère coronaire droite (a. coronaria dextra) dominante, le trajet de celle-ci sur la paroi ventriculaire gauche et le septum interventriculaire (septum interventricularis). Nous avons pris comme point de repère principal pour la classification la zone d'implantation du groupe musculaire papillaire postéromédian. Dans 32% des cas, le cheminement de l'artère droite dominante était réduit, n'atteignant pas le groupe musculaire papillaire postéro-médian. Dans 53% des cas, l'artère atteignait ce niveau, mais le muscle papillaire (m. papillari) naissait dans l'aire de confluence des territoires entre les territoires artériels coronariens droit et gauche. Dans 15% des cas, l'artère coronaire droite dominante s'étendait loin au-delà de l'origine du groupe musculaire papillaire postéro-médian. Ces données peuvent remettre en question le rôle primordial attribué à une artère coronaire droite dominante dans le développement d'un infarctus du ventricule gauche postéroinférieur.
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Reiss, P., Becker, A. La prédominance de l'artère coronaire droite — sa signification. Anat. Clin 2, 369–372 (1980). https://doi.org/10.1007/BF01558627
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DOI: https://doi.org/10.1007/BF01558627