Observation immunologique sur des poissons du genreMugil parasites par la MyxosporidieMyxobolus exiguus Thélohan, 1895

Abstract

This investigation was undertaken to find antibodies to the myxosporidanMyxobolus exiguus Thélohan, 1895 in the serum of Mugils (Pisces, Teleostei). The few previous studies dealing with immunology of myxosporidiosis have yielded negative results. We thought that the methods used were responsible for these results. Therefore, we prepared a lyophilized antigen from the Myxosporidian spores with which we injected rabbits and a fish. In the rabbits these antigens evoked a response which, although too weak for detection by the gel precipitation method, was clearly demonstrable by the complement fixation technique. In contrast we did not detect any response in the fish. It thus appears that in the fish there is no production of precipitating or complement fixing antibodies against Myxosporidia. We found, however, that the fish serum behaves, in reaction with the immune rabbit serum, as though it contained the antigen.

Résumé

L'étude suivante a été réalisée pour mettre en évidence la présence éventuelle d'anticorps dans le sérum de Muges (Poissons, Téléostéens) parasités par la MyxosporidieMyxobolus exiguus Thélohan, 1895. De rares travaux antérieurs traitant de l'immunologie des Myxosporidioses avaient donné des résultats négatifs. Nous avons pensé que les méthodes utilisées pouvaient en être responsables. Nous avons alors, dans un premier stade, réalisé, à partir de spores de Myxosporidies, un antigène lyophilisé avec lequel nous avons injecté des lapins et un poisson.

Chez le lapin, cet antigène induit bien une réponse, trop faible pour être détectée par les méthodes de précipitation en gel, mais nettement mise en évidence par la technique de fixation du complément. Par contre, chez le poisson, nous ne décelons aucune réponse.

Il ne semble donc pas y avoir, chez le poisson, production d'anticorps précipitants ou fixant le complément dirigés contre la Myxosporidie, mais nous découvrons que le sérum des poissons parasités se comporte, vis à vis de l'immunsérum de lapin, comme s'il contenait l'antigène.