The value of work in psychiatric rehabilitation

Summary

Work has many uses in the treatment, rehabilitation and care of psychiatric patients. So far its use has been largely empirical but if we can understand its psychological and social nature, we shall begin to understand how it can help the psychiatric patient. We shall also be able to use work more intelligently in the treatment and rehabilitation of patients. Work can provide the psychiatrically ill with an opportunity for socially productive behaviour. It fosters social interaction and, by recognising a sick person's capacities, reduces the sense of social incompetence which he may experience as a patient. It helps him to structure his time usefully. By developing skills it prevents the development of secondary disabilities and prepares him to return to an acceptable position and function in society. But for all patients and for all of us, work seems to have even greater importance. Jaques says that “working for a living is one of the basic activities in a man's life. By forcing him to come to grips with his environment, with his livelihood at stake, it confronts him with the actuality of his personal capacity—to exercise judgment, to carry responsibility, to achieve concrete and specific results. It gives him a continuous account of the correspondence between outside reality and the inner perception of that reality, as well as an account of the accuracy of his appraisal of himself. ... In short, a man's work does not satisfy his material needs alone. In a very deep sense, it gives him a measure of his sanity”. [4]

Résumé

Le travail a beaucoup d'utilisations dans le traitement, la réhabilitation et le soin des patients psychiatriques. Jusqu'à maintenant, son emploi a été dans une grande mesure empirique, mais si nous pouvons comprendre sa nature psychologique et sociale, nous commencerons à comprendre comment il peut aider le patient psychiatrique. Nous serons aussi capables d'utiliser plus intelligemment le travail dans le traitement et la réhabilitation des patients. Le travail peut procurer au malade psychiatrique une occasion de comportement socialement productif. Il stimule l'interaction sociale et, en reconnaissant les capacités d'une personne malade, il diminue le sentiment d'incompétence sociale dont il peut faire l'expérience en sa situation de patient. Le travail l'aide à structurer son temps de façon utile. En développant son habileté, il prévient le développement d'incapacités secondaires et le prépare au retour à une position acceptable et à une fonction dans la société. Mais pour tous les patients, et pour chacun d'entre nous, le travail semble avoir même une plus grande importance. Jaques dit que «travailler pour sa subsistance est l'une des activités fondamentales dans la vie d'un homme. En le forçant à en venir aux mains avec son environnement, avec ses moyens d'existence en jeu, il le confronte avec l'actualité de sa capacité personnelle — à exercer son jugement, à prendre en charge ses responsabilités, à atteindre des résultats concrets et spécifiques. Il lui donne un bilan continuel de la correspondance entre la réalité extérieure et la perception intérieure de cette réalité, de même qu'un moyen d'évaluer la précision de son appréciation de lui-même. ... En bref, le travail de l'homme ne satisfait pas seulement ses besoins matériels. En un sens très profond, il lui donne la mesure de sa santé d'esprit». [4]

Zusammenfassung

Arbeit nutzt viel bei der Behandlung, Rehabilitation und Versorgung von psychiatrischen Patienten. Bis jetzt erwies sich ihre Nützlichkeit hauptsächlich empirisch, aber wenn wir ihr Wesen psychologisch und sozial begreifen können, werden wir anfangen zu verstehen, wie sie dem psychiatrischen Patienten helfen kann. Wir werden Arbeit auch klüger bei der Behandlung und Rehabilitation von Patienten einsetzen können. Arbeit kann dem psychisch Kranken eine Chance für sozial-produktives Verhalten vermitteln. Sie fördert soziale Interaktion, und — wenn man die Fähigkeiten eines kranken Menschen erkennt — vermindert sie das Gefühl sozialer Unzulänglichkeit, das er als Patient erleben kann. Sie hilft ihm, seine Zeit nützlich einzuteilen. Durch die Entwicklung von Fertigkeiten beugt sie der Entstehung sekundärer Unfähigkeiten vor und bereitet ihn auf die Rückkehr in eine annehmbare Position und Funktion in der Gesellschaft vor. Aber für alle Patienten und für alle von uns scheint Arbeit sogar eine noch größere Bedeutung zu haben. Jaques sagt, daß „Arbeit für ein lebendiges Wesen im Leben eines Menschen eine der grundlegenden Aktivitäten darstellt. Indem man ihn zwingt, sich mit seiner Umgebung, mit dem Risiko seines Lebensunterhaltes auseinanderzusetzen, wird er mit seiner gegenwärtigen persönlichen Fähigkeit konfrontiert — Beurteilung zu üben, Verantwortung zu tragen, konkrete und bestimmte Ergebnisse zu erzielen. Sie vermittelt ihm ständig die Entsprechung zwischen der äußeren Realität und der inneren Wahrnehmung jener Realität, wie auch die Darstellung der Genauigkeit seiner Selbsteinschätzung. ... Kurz, die Arbeit eines Menschen befriedigt nicht allein seine materiellen Bedürfnisse. Im tieferen Sinne liefert sie ihm ein Maß für seine Gesundheit“. [4]