Suicide in psychiatric patients: A comparative study

Summary

Many factors held to be associated with suicide also apply to mental illness in general. An important question is whether psychiatric patients who commit suicide are distinguishable from other psychiatric patients. — In this study, a comparison was made between suicide psychiatric patients and randomly selected psychiatric patients from the same original patient group. The patients were compared concerning factors that on the basis of earlier knowledge about causes of suicide could be expected to differentiate the two groups. The variables chosen for comparison were mainly objective social and medical data. Information was collected from the psychiatric hospital records. The analysed sample consisted of 45 suicide patients and 276 controls. — The major difference in the comparison of suicide patients versus control psychiatric patients was a high frequency of previously attempted suicide in both sexes in the suicide group. In this study, 56% of all suicides had a history of previous attempt. Other factors found to be of special importance in psychiatric suicide patients were recent object loss by death in men, and living alone in women. Less prominent findings with slight significance were: more patients with affective disorder in the male suicide group and more divorced patients among the female suicides compared to controls. — The suicide patients had in many respects received similar psychiatric services to the control patients. The most interesting difference was a higher occurrence of “no treatment” in the male suicide group. Female suicide patients were more often hospitalised.

Causative findings of possible significance were 3 female suicides in the small diagnostic group of conversion hysteria and 2 female suicides precipitated by reports to the police for shop-lifting.

The evaluation of suicide risk by the examining doctor was also studied and only a minority of the suicide patients were recorded as suicidal at the last contact with the department.

Résumé

Bien des facteurs considérés comme étant associés au suicide s'appliquent également à la maladie mentale en général. Il est important de savoir si les patients psychiatriques qui se suicident peuvent être distingués des autres patients psychiatriques. Dans cette étude, on a comparé des cas psychiatriques de suicide à des patients psychiatriques choisis au hasard dans le même groupe original de patients. Les patients ont été comparés à propos de facteurs dont on pouvait attendre, sur la base des connaissances antérieures sur les causes de suicide, qu'ils différencient les deux groupes. Les variables choisies pour la comparaison étaient principalement des données sociales et médicales objectives. Les renseignements ont été tirés des dossiers de l'hôpital psychiatrique. L'échantillon analysé comprenait 45 cas de suicide et 276 cas de contrôle. La principale différence, dans la comparaison des cas de suicide par rapport aux cas psychiatriques de contrôle, résidait dans la fréquence élevée, au sein du groupe des cas de suicide et pour les deux sexes, des tentatives de suicide antérieures (ici, dans 56% des cas). D'autres facteurs se sont avérés particulièrement importants dans les cas psychiatriques de suicide: une perte objectale récente par décès pour les hommes, et le fait de vivre seul pour les femmes. Parmi les résultats moins évidents et faiblement significatifs, on a noté davantage de patients présentant un trouble affectif parmi les hommes du groupe des cas de suicide et davantage de patients divorcés parmi les femmes de ce groupe que dans les cas de contrôle. Les patients du groupe des suicides avaient, à bien des égards, bénéficié des mêmes services psychiatriques que les cas de contrôle. La différence la plus intéressante résidait dans le fait qu'il est arrivé plus souvent que les hommes du groupe des suicides n'aient pas repu de traitement. Les femmes de ce groupe avaient été plus souvent hospitalisées. Il est possible que les résultats suivants soient significatifs: 3 cas de suicide femmes dans le petit groupe diagnostique des hystéries de conversion et 2 cas de suicide femmes précipités par une dénonciation à la police pour vol à la tire. L'évaluation du risque de suicide par le médecin traitant a également été étudiée, et seule une minorité des cas de suicide avaient été déclarés suicidaires lors du dernier contact avec le service.

Zusammenfassung

Viele Faktoren, die man mit Suicid verbunden hält, stehen auch mit psychischer Krankheit im allgemeinen in Beziehung. Es ist eine wichtige Frage, ob psychiatrische Patienten, die einen Suicid begehen, von anderen psychiatrischen Patienten unterscheidbar sind. — In dieser Arbeit wurde ein Vergleich zwischen psychiatrischen Suicidpatienten und zufällig ausgewählten psychiatrischen Patienten aus ursprünglich derselben Patientengruppe angestellt. Die Patienten wurden in Bezug auf Faktoren verglichen, von denen man aufgrund des früher gewonnenen Wissens über Suicidursachen erwarten konnte, daß sie zwischen den beiden Gruppen differenzierten. Für den Vergleich wurden hauptsächlich objektive soziale und medizinische Daten als Variablen gewählt. Die Information wurde aus den psychiatrischen Krankenberichten entnommen. Die untersuchte Stichprobe bestand aus 45 Suicidpatienten und 276 Kontrollfällen. — Als Hauptunterschied im Vergleich der Suicidpatienten mit den psychiatrischen Kontrollfällen ergab sich in der Suicidgruppe bei beiden Geschlechtern eine große Häufung vorausgegangener Suicidversuche. 56% aller Suicidpatienten aus dieser Untersuchungsgruppe hatten früher einmal Selbstmordversuche begangen. Weitere besonders wichtige Faktoren unter den psychiatrischen Suicidpatienten waren: Bei den Männern ein vorausgegangener Objektverlust durch den Tod, bei den Frauen das Alleinleben. Als weniger hervorstechende Ergebnisse mit geringerer Bedeutung erwiesen sich im Vergleich mit den Kontrollfällen: in der männlichen Suicidgruppe waren mehr Patienten mit affektiven Störungen, in der weiblichen Suicidgruppe mehr geschiedene Patientinnen. — Die Suicidpatienten hatten in vielfacher Hinsicht ähnliche psychiatrische Behandlungen erhalten wie die Kontrollfälle. Der interessanteste Unterschied bestand darin, daß bei der männlichen Suicidgruppe häufiger keine Behandlung vorausgegangen war. Weibliche Suicidpatienten waren häufiger hospitalisiert. Möglicherweise bedeutsam waren unter den gefundenen Ursachen drei weibliche Suicidfälle in der diagnostisch seltenen Gruppe der Konversionshysterie und Suicide bei zwei Frauen, denen eine Meldung bei der Polizei wegen Ladendiebstahls vorausgegangen war. Die Einschätzung des Suicidrisikos durch den untersuchenden Arzt wurde auch geprüft, nur eine Minderheit der Suicidpatienten wurde beim letzten Kontakt mit der Abteilung als suicidal verzeichnet.