Summary
Intratesticular autografts and homografts of the thyroid gland had been performed on thyroidectomized guinea-pigs.
Three months after this double intervention, the grafts underwent a considerable hyperplasy and hypertrophy. Under the light microscope, the histological picture of this implanted parenchyma shows a strong stimulation characterized by a clear increase of the vesicular epithelium and by an almost complete resorption of the colloid.
The same grafts had been examined with the electron microscope. All the classical cytoplasmic organelles of the thyroid cells are perfectly conserved in the autografts as well as in the homografts. These grafted cells shows moreover all signs of a considerable hyperactivity of proteosynthesis and proteolysis.
Neither the light microscope, nor the electron microscope made it possible to differentiate the homografts from the autografts. Whereas their functional activities are different: in fact the authors observed in a previous research that the thyroid autografts are capable of fixing more 131I than the homografts.
Anyhow it is possible, in the Guinea-pig, to succeed homografts from one adult to another without preliminary treatment of the host.
Résumé
Des autogreffes et des homogreffes thyroïdiennes intratesticulaires ont été pratiquées chez le cobaye thyroïdectomisé. Trois mois après cette double intervention, les greffons ont subi une hyperplasie et une hypertrophie considérables. Au microscope optique l'image histologique de ce parenchyme thyroïdien implanté montre un aspect de très vive stimulation caractérisé par une élévation très nette de l'épithelium vésiculaire et une résorption intense de la colloïde. Ces mêmes greffons ont été étudiés au microscope électronique. L'ultrastructure des auto- comme des homogreffons est parfaitement conservée. Dans tous les cas on retrouve les attributs glandulaires caractéristiques de cellules thyroïdiennes vivement stimulées. Donc, ni le microscope optique, ni le microscope électronique ne permettent de différencier les homo- des autogreffons, alors que leur activité fonctionnelle est différente, puisque dans un travail antérieur les auteurs ont pu observer que les autogreffons thyroïdiens sont aptes à fixer plus d'131I que les homogreffons.
Quoiqu'il en soit, il est possible de réussir, chez le Cobaye, des homogreffes d'adulte à adulte, sans traitement préalable de l'hote.
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Fabre, M., Marescaux, J. Structure et ultrastructure d'auto- et d'homogreffons thyroïdiens intratesticulaires chez le cobaye thyroïdectomisé. Z. Zellforsch. 84, 328–341 (1967). https://doi.org/10.1007/BF00334750
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