The relationship between tumour volume and the extent of spread in colorectal carcinoma

Abstract

115 colorectal carcinomas were measured in three dimensions. To compare the tumour volume, greatest linear dimension and the maximum thickness of colorectal carcinomas with the extent of spread. A formula was devised for estimating tumour volume based on the oval shape of most carcinomas. Dukes staging was performed after xylene/alcohol fat clearance. The mean tumour volume of Dukes B tumours was greater than that of A tumours. mean volume of C tumours was greater than that of A tumours. The mean volume of Dukes B tumours was greater than that of C tumours. The greatest linear dimension and the tumour thickness measurements also showed differences but were not as discriminating as the tumour volume. Using the Astler and Coller modification of Dukes staging, the mean tumour volume of C2 tumours was significantly greater than that of C1 tumours. Both C1 and C2 tumour volumes when considered separtely were smaller than those of the B tumours. There was a significant positive correlation coefficient between tumour volume and the greatest linear dimension and also between tumour volume and the tumour thickness. There was no significant correlation within the C tumours between tumour volume and the number of lymph nodes with metastatic deposits. Colorectal carcinomas differ from other solid tumours in their growth pattern and metastatic behaviour. There is no direct relationship between increasing tumour size and progression in the Dukes staging. Some tumours appear to metastasize to lymph nodes while still small (C1 tumours); other tumours appear not to metastasize to lymph nodes regardless of size (B tumours). Tumour volume is a more accurate estimation of tumour size than either the single greatest linear dimension or the tumour thickness.

Résumé

Afin de comparer le volume tumoral, la plus grande dimension linéaire et l'épaisseur maximale de cancers colorectaux ont été corrélés avec l'extension tumorale: 115 cancers colorectaux ont fait l'objet de mensurations de ces trois dimensions. Une formule mathématique a été développé pour estimer le volume tumoral en se basant sur la forme ovoïde de la plupart de ces carcinomes. Une détermination de stade de Dukes a été réalisée après traitement des prélèvements par une solution de xylène/alcool. Le volume moyen des tumeurs au stade de Dukes B est supérieur à celui des tumeurs Dukes A. Le volume moyen des tumeurs au stade de Dukes C est plus important que celui des tumeurs au stade de Dukes A. Le volume moyen des tumeurs Dukes B est plus grand que celui des tumeurs Dukes C. Le plus grand diamètre et l'épaisseur tumorale ont montré des différences qui ne sont toutefois pas aussi discriminatoire que le volume tumorale. Utilisant la modification de Astler et Collier de la classification de Dukes, le volume tumoral moyen des tumeurs au stade C2 est significativement plus élevé que celui des tumeurs au stade C1. Lorsqui'ils sont pris séparément, les volumes des tumeurs aux stades C1 et C2 sont plus petits que ceux des tumeurs au stade B. II y a une corrélation positive significative entre le volume tumoral et le plus grand diamètre de la tumeur ainsi qu'entre le volume tumoral et l'épaisseur de la tumeur. II n'y a pas de corrélation significative entre les tumeurs au stade C et le nombre de métastases ganglionnaires accompagenées de métastases hépatiques. Les cancers colorectaux diffèrent des autres tumeurs solides par leur schéma de croissance et leur comportement métastatique. II n'y a pas de relation directe entre la croissance tumorale et l'evolution dans la classification de Dukes. Certaines tumeurs semblent métastatiser vers les ganglions lymphatiques alors même qu'elles sont encore de petite taille (C1); d'autres tumeurs semblent ne pas métastatiser en direction des tumeurs lymphatiques indépendamment de la taille des tumeurs (tumeurs B). Le volume tumoral constitue donc un score bien plus précis pour estimer la taille de la tumeur comparativement aux dimensions linéaires les plus grandes ou à l'épaisseur tumorale.