Résumé
A partir de clichés pris à l'Observatoire du Pic-du-Midi lors de l'éclipsé solaire partielle du 25 Février 1971, on a pu étudier la diffusion au voisinage immédiat du Soleil. Les théories de la diffraction, rapidement esquissées à ce propos, permettent de déterminer l'image d'un croissant éclairé en lumière incohérente, et de comparer les isophotes ‘diffraction’ ainsi calculés avec les lignes ‘isodenses’ obtenues sur les clichés.
La photométrie précise des clichés a permis d'une part de dresser sur un secteur coronal des cartes de densité électronique, et de déterminer d'autre part quelques paramètres physiques difficilement accessibles lors d'observations courantes, notamment taux de polarisation et densité d'électrons du premier niveau excité de l'ion Fexiv. Dans ce dernier cas, on a développé une méthode originale de calcul pour trouver la fonction source. La superposition d'un renforcement coronal en lumière blanche sur une arche visible en lumière monochromatique conduit à des résultats cohérents sans hypothèses excessives; celles-ci sont d'ailleurs expliquées au fur et à mesure et les diverses interprétations sont faites, puis confrontées à celles trouvées par d'autres auteurs.
Abstract
The scattering in the neighbourhood of the Sun is investigated on photographs taken in Pic-du-Midi Observatory during the partial solar eclipse of february 25th 1971. Briefly mentioned, the diffraction theory is used to determine the image of a crescent with incoherent illumination, and to compare the ‘diffracted’ isophote curves with those drawn from the plates.
An accurate photometry of the plates enables us to give charts of the electronic density in a coronal sector, and also to determine some physical quantities, values of which are rather uneasy to get from usual observations, such as the polarisation ratio and the electron density of the first Fexiv excited level. In this last case, an original calculation was used to find the source function. A superimposition of a coronal enhancement in white light with a monochromatic arch, gives coherent results without any major assumptions. These assumptions are explained step by step and some interpretations are compared with those given by other authors.
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Rozelot, J.P., Ratier, G. Etude de l'eclipse solaire partielle du 25 Fevrier, 1971 au Pic du Midi. Sol Phys 40, 371–385 (1975). https://doi.org/10.1007/BF00162384
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