Summary
Stereopsis is a sensation sui generis which is to some extent independent of other visual functions. It is more than simply the “third degree of fusion.” It can occur in diplopia.
Stereoscopic sensitivity can not be greater than the vernier acuity of the stimulated retinal area and normally bears a close relationship to visual acuity, but it is not a function of it: the minimum separabile and stereoscopic acuity do not necessarily go hand in hand. Some patients with excellent visual acuity in each eye fuse the non-disparate stimulations but suppress selectively the disparate stimulations reaching their retinas. This suppression may be restricted to the central retinal region. Other patients have a reduced visual acuity owing to a functional amblyopia but show remarkably good stereopsis.
Under ordinary conditions of seeing there is a constant interaction between stereoscopic and uniocular clues, but there are individual differences: some individuals rely more on one type of clue, others more on the other. This becomes particularly evident when the two sets of clues conflict and a choice becomes necessary.
An essential factor in stereopsis is the shift in visual directions which the fused disparate stimulations undergo. It is suggested that this shift may form the basis of a neurophysiologic interpretation of stereopsis, more especially so since simultaneous binocular stimulation of corresponding centers and disparate elements never leads to two visual impressions localized in the same visual direction.
Résumé
La perception du relief est une sensation sui generis: jusqu'à un certain degré elle est indépendante des autres fonctions visuelles. C'est plus que “le troisième degré de fusion.” La perception du relief s'observe aussi dans des cas de diplopie.
L'acuité stéréoscopique ne peut pas être plus grande que le pouvoir d'aligner un vernier; normalement il y a une connexion étroite entre l'acuité stéréoscopique et l'acuité visuelle. Mais la première n'est pas fonction de la seconde: le minimum separabile et l'acuité stéréoscopique ne vont pas toujours de paire d'une façon régulière. Il y a des sujets qui ont une acuité visuelle excellente dans chaque oeil et qui fusionnent les stimulations correspondantes sans difficulté, mais suppriment les stimulations disparates. Cette suppression sélective peut être régionale, existant seulement dans les parties centrales de la rétine. D'autres sujets ont une acuité visuelle réduite à la suite d'une amblyopie fonctionelle unilatérale, mais ils présentent une vision de relief beaucoup meilleure qu'on ne s'y attendait.
Dans les conditions ordinaires les facteurs stéréoscopiques ou binoculairs de la vision du relief sont étroitement liés aux facteurs de perspective (facteurs monoculaires). Mais, il y a là des différences individuelles: certaines personnes se servent plutôt du premier groupe de facteurs, d'autres personnes préfèrent utiliser l'autre groupe. Cela devient particulièrement apparent, quand il y a un conflit entre les deux groupes de facteurs et qu'il est nécessaire de faire un choix.
Un facteur essentiel dans la perception du relief est le changement qui prend place dans les directions visuelles, quand les images rétiniennes disparates sont fusionnées. L'auteur présente l'hypothèse que ce changement pourrait servir comme base pour une explication neurophysiologique de la vision du relief. C'est d'autant plus probable que la stimulation binoculaire simultanée de centres correspondants et d'éléments rétiniens disparates ne provoque jamais deux impressions visuelles simples, localisées dans la même direction.
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Burian, H.M. Stereopsis. Doc Ophthalmol 5, 169–183 (1951). https://doi.org/10.1007/BF00143660
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