The Quantum Mind: Alternative Ways of Reasoning with Uncertainty

Abstract

Human reasoning about and with uncertainty is often at odds with the principles of classical probability. Order effects, conjunction biases, and sure-thing inclinations suggest that an entirely different set of probability axioms could be developed and indeed may be needed to describe such habits. Recent work in diverse fields, including cognitive science, economics, and information theory, explores alternative approaches to decision theory. This work considers more expansive theories of reasoning with uncertainty while continuing to recognize the value of classical probability. In this paper, we discuss one such alternative approach, called quantum probability, and explore its applications within decision theory. Quantum probability is designed to formalize uncertainty as an ontological feature of the state of affairs, offering a mathematical model for entanglement, de/coherence, and interference, which are all concepts with unique onto-epistemological relevance for social theorists working in new and trans-materialisms. In this paper, we suggest that this work be considered part of the quantum turn in the social sciences and humanities. Our aim is to explore different models and formalizations of decision theory that attend to the situatedness of judgment. We suggest that the alternative models of reasoning explored in this article might be better suited to queries about entangled mathematical concepts and, thus, be helpful in rethinking both curriculum and learning theory.

Résumé

Le raisonnement humain au sujet de l’incertain est souvent en conflit avec les principes des probabilités traditionnelles. Les effets d’ordre, le biais de représentativité et la tendance à croire au fait accompli suggèrent qu’on pourrait développer une série complètement différente d’axiomes des probabilités, ou même que ceux-ci seraient en fait être nécessaires pour décrire de telles habitudes. De récents travaux dans des disciplines diverses, incluant les sciences cognitives, l’économie et la théorie de l’information, explorent de nouvelles approches à la théorie de la décision. Le présent travail prend en considération des théories plus vastes de raisonnement sur l’incertain, tout en continuant de reconnaître la valeur des probabilités traditionnelles. Dans cet article, nous présentons l’une de ces approches alternatives, appelée probabilités quantiques, et nous en analysons les applications au sein de la théorie de la décision. Les probabilités quantiques visent à formaliser l’incertain comme un trait ontologique de l’état des choses, proposant ainsi un modèle mathématique pour l’intrication, la dé/cohérence et l’interférence, qui sont tous des concepts d’une pertinence onto-épistémologique unique pour les théoriciens sociaux qui oeuvrent dans les disciplines trans-matérialistes. Nous proposons qu’un tel travail soit considéré comme partie intégrante du virage quantique que prennent les sciences humaines et les sciences sociales. Notre objectif est d’explorer différents modèles et formalisations de la théorie de la décision qui traitent du situationnisme dans le raisonnement. Nous estimons que les modèles alternatifs présentés dans cet article pourraient mieux se prêter aux questions portant sur les concepts mathématiques d’intrication, et pourraient donc servir à repenser aussi bien les curriculums que les théories de l’apprentissage.