Skip to main content

Nietzsche and Merleau-Ponty: The Sense of the Earth and the Earth of Sense

  • Chapter
  • First Online:
Phenomenology and the Human Positioning in the Cosmos

Part of the book series: Analecta Husserliana ((ANHU))

  • 885 Accesses

Abstract

Sometimes, in the history of philosophy, there are some great encounters that took place, but not really, not completely. Unfortunately there is no work of Merleau-Ponty about Nietzsche, but maybe, all what wrote the author of Phénoménologie de la Perceptionwas, in some sense, around Nietzsche’s thinking. To say it more precisely, it was a great contribution to what we can call, temporarily, the “Phenomenology of Nietzsche”. Merleau-Ponty can really help us to understand Nietzsche, and his work gives us many developments about what was sometimes, just an idea in Nietzsche’s writings. If we have this understanding, we will have then to really find and define all what is essential about this tradition of phenomenological thinking, and what it is, in relation to the great work of the “last” Husserl. What is sure anyway is that both of them, before and after Husserl, spoke about something like a return and a faithfulness to “earth”, as well as a coming back to “life”. There is of course different ways to tell us all about this, and we have to respect the originality of each thinker. What we would like to suggest in this paper is that we can have a phenomenological approach that makes us able to see all what is the “same” in these works, and all what is precisely around the remarkable concepts of “earth” and “life”. What is clear, in this problematic, and what we have to study and explain, is that in fine, and specially in the end of their lives, they were strangly trying to say some things very close to each other. We think that it is really time to question that, and to look back, to look after what is, above all, the same universal message, in the remarkable tradition of those european thinkers. This message was : the sense of the earth and the earth of sense. It seems to be more important and worthy than talking about “postmodernity”. And maybe we can find here the completion and the real future of our modern humanity.

This is a preview of subscription content, log in via an institution to check access.

Access this chapter

eBook
USD 16.99
Price excludes VAT (USA)
  • Available as EPUB and PDF
  • Read on any device
  • Instant download
  • Own it forever
Softcover Book
USD 109.99
Price excludes VAT (USA)
  • Compact, lightweight edition
  • Dispatched in 3 to 5 business days
  • Free shipping worldwide - see info
Hardcover Book
USD 109.99
Price excludes VAT (USA)
  • Durable hardcover edition
  • Dispatched in 3 to 5 business days
  • Free shipping worldwide - see info

Tax calculation will be finalised at checkout

Purchases are for personal use only

Institutional subscriptions

Notes

  1. 1.

    Notes Cité d’après Michel Haar, Nietzsche et la métaphysique, Paris, Gallimard, « Tel », p. 158

  2. 2.

    Phénoménologie de la perception, Paris, Gallimard, « Bibliothèque des idées », Avant-propos, p. II

  3. 3.

    Ibid., p. 83 : « Si je considère la maison attentivement et sans aucune pensée, elle a un air d’éternité, et il émane d’elle une sorte de stupeur. Sans doute, je la vois bien d’un certain point de ma durée, mais elle est la même maison que je voyais hier, moins vieux d’un jour ; c’est la même maison qu’un vieillard et q’un enfant contemplent. Sans doute elle a elle-même son âge et ses changements ; mais même si elle s‘effondre demain, il restera vrai pour toujours qu’elle a été aujourd’hui, chaque moment du temps se donne pour témoins tous les autres, il montre, en survenant, « comment cela devait tourner  »  et  «  comment cela aura fini », chaque présent fonde définitivement un point du temps qui sollicite la reconnaissance de tous les autres  »  .

  4. 4.

    Cité d’après Michel Haar, op. cit. p. 158

  5. 5.

    Ainsi parlait Zarathoustra, traduit par G. Bianquis, Paris, Aubier, 1969, p. 52 [Le prologue de Zarathoustra 3.] et p.179 [De la vertu qui donne 2.]. Nous soulignons.

  6. 6.

    Le primat de la perception et ses conséquences philosophiques, Lagrasse, Verdier, 1996, p. 43

  7. 7.

    Die Philosophie im tragischen Zeitalter der Griechen. Nachgelassene Schriften 1870-1873. Sämtliche Werke. Kritische Studienausgabe{KSA} 1.(Herausgegeben von Giorgio Colli und Mazzino Montinari), Berlin, New York, Walter de Gruyter, 1967-77, 1988, 1999. p. 843. La philosophie à l’époque tragique des Grecs. Ecrits posthumes 1870-1873. Oeuvres philosophiques complètes{OPC} Tome I, Volume 2(Sous la responsabilité de Gilles Deleuze et Maurice de Gandillac), Paris, Gallimard, nrf, 1977-1997, p. 247-248

  8. 8.

    Nous nous permettons ici de renvoyer à notre précédent article sur  «  Nietzsche and the future of Phenomenology», dans lequel nous avons abordé de façon détaillée les rapports entre Nietzsche et Schopenhauer, dans une perspective également liée à la phénoménologie. Cf. Tymieniecka A.-T. (Ed.) Transcendentalism Overturned. Analecta Husserliana.Volume CVIII, Dordrecht, Springer, 2011, pp. 571-609

  9. 9.

    Ainsi parlait Zarathoustra, op. cit., p. [Des contempteurs du corps]

  10. 10.

    KSA 12 5[56], OPC XII 5[56]

  11. 11.

    “Le philosophe et son ombre”, in Signes, Paris, Gallimard, 1960, p. 225

  12. 12.

    Phénoménologie de la perception.Paris, Gallimard, nrf, « Bibliothèque des idées », 1945, p. 493

  13. 13.

    Idem

  14. 14.

    Ibid. p. 68

  15. 15.

    Ibid. p. 493

  16. 16.

    Idem

  17. 17.

    Ibid. p. 203

  18. 18.

    Ibid. p. 230

  19. 19.

    Ibid. p. 403-404

  20. 20.

    Ibid. p. 444

  21. 21.

    Le thème de la  «  corporéité de l’esprit  »  ou de  «  l’esprit incorporé  »  (embodied mind) est désormais un sujet majeur pour la pensée contemporaine. Après Nietzsche, après Merleau-Ponty, et surtout depuis trois décennies, les travaux sur cette question ne cesse de s’étendre, et montre, discrètement, l’ampleur des enjeux. La référence à Nietzsche ou à Merleau-Ponty n’est pas vraiment, le moins qu’on puisse dire, systématique ou à l’ordre du jour… Mais il faut au moins rappeler, par exemple, que Francisco Varela, qui fut l’un des pionniers en la matière, se réfère dès le départ à Merleau-Ponty, en indiquant qu’il s’agit au fond, pour lui, de reprendre tout le projet que celui-ci a lancé, quelque décennies auparavant, avec les connaissances scientifiques d’un biologiste, d’aujourd’hui, comme lui. Ce fut l’ouvrage (co-signé avec Evan Thompson et Eleonore Rosch) The Embodied Mind : Cognitive Science and Human Experience.Cambridge, The MIT Press, 1991, traduction française, L’inscription corporelle de l’esprit, Paris, Seuil, 199. Dans un autre ouvrage, qui avait fait date à propos de l’”embodiment”, un éminent neuroscientifique, Marcel Kinsbourne, dans son article “Awerness of One’s Body : An Attentional Theory of its Nature”, rappelle subitement, et avec insistance, que le Zarathoustra de Nietzsche avait parfaitement résumé tout ce qu’il essaye de dire à propos des origines de la constitution du soi dans la sensation : “I am body entirely and nothing beside”. Cf. Jozé luis Bermudez, Anthony Marcel, Noami Eilan (Ed.), The Body and the Self, Cambridge, The MIT Press, 1995, pp. 205-223 et 218 (pour le passage sur Zarathoustra). Les autres grands moments de la problématique contemporaine de l’”embodiment” sont, entre autres :

    Mark Johnson, The Body in the Mind : The Bodily Basis of Meaning, Imagination, and Reason, Chicago, University Chicago Press, 1987

    Antonio Damasio, Descartes’ Error : Emotion, Reason, and the Human Brain, New York, G. P. Putnam’s Sons, 1994

    A. Clark, Being There : Putting Brain, Body, and World together Again, Cambridge, The MIT Press, 1998

    Shaun Gallagher, How the Body Shapes the Mind, Oxford, Oxford University Press, 2005

    Mark Johnson, The Meaning of the Body. Aesthetics of Human Understanding, Chicago, Chicago University Press, 2007

  22. 22.

    Malgré son grand intérêt, nous ne pourrons traiter ici suffisamment la question des rapports entre la  «  corporéité  »  chez Merleau-Ponty et ses ramifications scientifiques et philosophiques contemporaines ; mais nous y consacrerons ce qu’elle mérite, à savoir, un autre article.

  23. 23.

    Phénoménologie de la perception, op. cit. p. 460-468

  24. 24.

    Ibid. p. 463

  25. 25.

    Ibid. p. 239

  26. 26.

    Ibid. p.239

  27. 27.

    Ibid. p. 245

  28. 28.

    Ibid. p. 69

  29. 29.

    Ibid. p. 239

  30. 30.

    Ibid. p. 193

  31. 31.

    Ibid. p. 85

  32. 32.

    Cette expression est en réalité d’Eugène Minkowski, l’un des pères fondateur de ce qui allait être appelé  «  la psychiatrie phénoménologique ». Il introduira Ludwig Binswanger en France, et laissera quelques textes d’une importance décisive, comme Le temps vécu, La Schizophrénie, Traité de Psychopathologie, mais aussi, entre autres : « La notion de perte du contact vital avec la réalité ». Il a été assurément l’une des grandes références de Merleau-Ponty, qui le cite plusieurs fois. Mais il n’y a pas, à notre connaissance de trace directe de  «  la notion de perte du contact vital avec la réalité », ou  «  du rationalisme morbide », qui pourtant ont des accents très merleau-pontiens, et auraient pu servir plus directement les recherches de Merleau-Ponty. Voir donc en particulier Au-delà du rationalisme morbide[Paris, L’Harmattan, 1997] qui contient en outre le texte signalé plus haut  «  La notion de perte du contact vital avec la réalité ». Nous pouvons apprécier également un inédit très instructif, qui montre comment il fut  «  bergsonien », mais surtout  «  phénoménologue » : Esquisses phénoménologiques. Extraits des Recherches philosophiques 1934-1935, Paris, Boivin et Cie, éditeurs, pp. 295-313. Cf. pour une vue plus générale : Granger B., “Eugène Minkowski, aux sources de la psychopathologie phénoménologique, Eugène Minkowski at the Begennings of the Phenomenological Psychiatry ”, in Annales Médico-psychologiques, Volume 160, Issue 10, December 2002, pp. 752-754

  33. 33.

    Phénoménologie de la perception, op. cit. p. 69

  34. 34.

    Ibid. p. 240

  35. 35.

    Ibid. p. 64

  36. 36.

    Ibid. p. 16

  37. 37.

    Ibid. p. 17. Merleau-Ponty précise par ailleurs que  «  le changement de sens des mots  «  élémentaire  »  et  «  supérieur  »  dans la physiologie moderne annonce un changement de philosophie ». Autrement dit, le physiologique ou le sensoriel est déjà, pour ainsi dire psychologique, est déjà  «  engagé dans des relations considérées autrefois comme centrales ». Sur ce point, il faut dire que les idées d’Adhemar Gelb, de Kurt Goldstein, d’ Erwin Straus ou de Von Weizsäcker, dont s’inspire Merleau-Ponty au milieu du XXe siècle, n’ont cessé d’être confirmées, précisément, par les nombreux travaux sur la  «  corporéité  »  de l’esprit, et sur l’importance des processus sensori-moteurs dans la vie du corps et de l’esprit. (Pour quelques travaux sur cette thématique, voir, plus haut, note 21). Parmi ceux qui ont été publiés récemment, on peut consulter avec intérêt, l’article clair et précis de Vittorio Gallese et Georges Lakkof : « The Brains concepts : The role of the sensory-motor system in conceptual knowledge », in Cognitive neuropsychology, 21, Psychologie Press, 2005. Et, plus récemment, l’article de Tatjana A. Nazir, Marc Jeannerod et Olaf Hauk, qui parle d’  «  embodiment», et de l’importance des systèmes sensori-moteurs dans la compréhension du langage (il s’agit en réalité d’une présentation très suggestive de travaux multiples sur cette question) : « Foreword », « The role of sensory – motor systems for language understanding », in Journal of Physiologie Paris, 102, 1-3, Paris, Elsevier, 2008.

  38. 38.

    Ibid. p. 19

  39. 39.

    Ibid. p. 64-65

  40. 40.

    Ibid. p. 247

  41. 41.

    Ibid. p. 65

  42. 42.

    Ibid. pp. 64-68

  43. 43.

    Ibid. p. 65

  44. 44.

    Idem

  45. 45.

    Ibid. p. 64

  46. 46.

    Ibid. p. 178

  47. 47.

    Ibid. p. 15

  48. 48.

    Ibid. p. 160

  49. 49.

    Ibid. pp. 140, 141, 179, 245, 460…

  50. 50.

    Ibid. p. 179

  51. 51.

    Ibid. p. 462

  52. 52.

    Ibid. p. 179

  53. 53.

    Ibid. p. 270

  54. 54.

    Ibid. p. 179

  55. 55.

    Ibid. p. 160

  56. 56.

    Ibid. p. 179

  57. 57.

    Pour un examen détaillé de la “volonté de puissance”, nous nous permettons de renvoyer à nos deux précédents articles : « Le nihilisme et l’épuisement : Heidegger et Nietzsche  »  in Phénoménologie des sentiments corporels, tome II, Argenteuil, Le Cercle herméneutique, Collection  «  Phéno », 2003, ainsi que  «  Nietzsche and the Future of Phenomenology », in Transcendentalism Overturned. Analecta Husserliana, op. cit.

  58. 58.

    Comme nous l’avons montré dans  «  Nietzsche and the Future of Phenomenology », nous trouvons cette même idée chez Hans Jonas : The Phenomenon of Life. Toward a philosophical Biology.New York, Harper & Row, 1966, traduction française par D. Lories, Le phénomène de la vie. Vers une biologie philosophique, Bruxelles, De Boeck Université, 2001

  59. 59.

    Jenseits von Gut und BöseKSA 5 § 36, Par-delà Bien et MalOPC VII § 36

  60. 60.

    Cf. Jean GRANIER, « Le statut de la philosophie chez Nietzsche et Freud », in Nietzsche Studien.(Begründet von Mazzino Montinari, Wolfgang Müller-Lauter), Band VIII / 1979, Berlin / New York, Walter de Gruyter, 1979, p.106

  61. 61.

    KSA 13 14[82], OPC XIV 14[82]

  62. 62.

    KSA 12 2[151], OPC XII 2[151]

  63. 63.

    Idem

  64. 64.

    Idem

  65. 65.

    KSA 13 11[73], OPC XIII 11[73]

  66. 66.

    Cette étrange  «  intentionnalité  »  de la  «  volonté de puissance  »  a été rarement évoquée dans les travaux sur Nietzsche. Il y a cependant une exception notable, dans un ouvrage d’un grand intérêt : Grimm R. H., Nietzsche’s Theory of Knowledge.Berlin, New York, Walter de Gruyter, [Monographien und Texte zur Nietzsche-Forschung 4 ], 1977, pp. 188-189

  67. 67.

    Cf. Phénoménologie de la perception, op. cit. Note (1), p. 190

  68. 68.

    Cf. “Nietzsche and the Future of Phenomenology”, op. cit., pp. 588-589

  69. 69.

    Cf. KSA 13 14[86], 15[10] 17[6], [7], [8], OPC XIV 14[86], 15[10], 17[6], [7], [8]

  70. 70.

    Cf. « Le nihilisme et l’épuisement : Heidegger ou Nietzsche », op. cit.

  71. 71.

    KSA 13 11[73], OPC XIII 11[73]

  72. 72.

    Voir par exemple : KSA 12 1[32], 2[77], [84], [85], [88], [149], [150], [152], [154]

    OPC XII 1[32], 2[77], [84], [85], [88], [149], [150], [152], [154]

  73. 73.

    On peut voir ici les rapports possibles et prometteurs entre  «  perception  »  et  «  volonté de puissance », dans leur rapports avec la psychopathologie phénoménologique, notamment avec certains thèmes que l’on trouve chez Ludwig Binswanger, comme on le voit, par exemple dans l’ouvrage très riche, (sous la direction Jeannine Chamond) Les directions de sens[Argenteuil, Le Cercle Herméneutique, Collection  «  Phéno », 2004], publié dans le cadre des activités de Ecole française de Daseinsanalyse.

  74. 74.

    Cf. « Nietzsche and the future of Phenomenology », op. cit.

  75. 75.

    Le visible et l’invisible, op. cit. p. 193

  76. 76.

    La structure du comportement, op. cit. pp. 139-199

  77. 77.

    in Le visible et l’invisible, op. cit. Voir en particulier : « L’entrelacs – le chiasme », pp. 172-204, ainsi que : Notes de travail  «  La chair du monde – chair du corps – Etre  »  pp. 302-304

  78. 78.

    Ibid. pp. 307-310, 312-316 et 327

  79. 79.

    Phénoménologie de la perception, op. cit. « Avant-propos, » p. XIII

  80. 80.

    Cette idée de  «  continuité ontologique  »  n’est pas seulement celle de Nietzsche ou de Merleau-Ponty. Il apparaît de plus en plus, dans les travaux scientifiques les plus récents, qu’il s’agit là d’un postulat, ou d’une hypothèse scientifique d’une extrême rigueur et d’une grande pertinence, et qui explique par ailleurs beaucoup de choses. Voir en particulier à ce sujet, pour les questions liées aux sciences de la vie et de l’esprit - les sciences physiques restant prudentes, pour se préserver de tout  «  animisme  »  - les œuvres de Mark Johnson, après ceux, par exemple, de biologistes éminents comme Hubertus Maturana et Francisco Varela, ou de neuroscientifiques réputés comme Antonio Damasio, sur lesquels il s’appuie, à propos de cette incontournable  «  ontological continuity», ou, par exemple, du caractère  «  evolutionarily continuous »  des facultés supérieures de l’homme avec les processus sensori-moteurs les plus simples des organismes vivants les plus élémentaires. Cf en particulier The Meaning of the Body. Aesthetics of Human Understanding, Chicago, London, The University of Chicago Press, 2007. Johnson montre par ailleurs magistralement combien le  «  sens  »  et la  «  corporéité  »  (embodiment) sont liés, combien les processus sensori-moteurs sont essentiels dans la naissance de tout sens, du  «  sens à l’état naissant ». Nous retrouvons Nietzsche et Merleau-Ponty… mais nous consacrerons à cela un autre article.

  81. 81.

    La structure du comportement, op. cit. p. 147

  82. 82.

    Flajoliet A. « La récession de la chair et les difficultés de la constitution de l’ontologie  »  in Merleau-Ponty aux frontières de l’invisible, Les Cahiers de Chiasmi International, numéro 1, Paris, Milan, Vrin, Mimesis, « l’œil et l’esprit », 2003, p. 135

  83. 83.

    La structure du comportement, op. cit. p. 195

  84. 84.

    Ibid. p. 199

  85. 85.

    Ibid. pp. 147-148

  86. 86.

    Phénoménologie de la perception, op. cit. p. 224

  87. 87.

    Merleau-Ponty a été un grand érudit, qui a  «  tout lu », avec une grande  «  gourmandise  »  ! Parmi les auteurs, nombreux, qui apportèrent beaucoup à son oeuvre, nous devons au moins citer quelques uns, auxquels il se réfère assez souvent : il s’agit en particulier de Kurt Goldstein, d’Adhemar Gelb, d’Abraham A. Grünbaum, de Erwin Straus et de Henry Head. Eugène Minkowski et Ludwig Binswanger ont été également, pour lui, des sources de grande importance.

  88. 88.

    Comme on peut le constater au fil des pages de la Phénoménologie de la perception, le cas  «  Schneider  »  n’a pas été, en réalité, uniquement  «  suivi  »  par Gelb et Goldstein. Il fut tragiquement sans doute, mais il fut quand même finalement une source précieuse d’informations sur l’homme, pour beaucoup de neurologues, et de chercheurs de cette époque. Il a été aussi pour Grünbaum, pour J. Steinfeld et pour d’autres, qui se connaissaient parfois entre eux, l’enjeu d’une réflexion scientifique et philosophique qui aura laissé sa trace jusqu’à Merleau-Ponty, et jusqu’à nous, encore aujourd’hui. Mais les textes auxquels se réfère le plus souvent Merleau-Ponty, notamment à propos du cas  «  Schneider », sont les suivants :

    A. Gelb, K. Goldstein, Psychologische Analysen hirnpatologischer Fälle, Leipzig, Barth, 1920.

    - „Ueber Farbennamenamnesie“, Psychologische Forschung, 6, 1925, pp. 127-186

    A. A. Grünbaum, « Aphasie und Motorik », Zeitschrift für die gesamte Neurologie und Psychiatrie, 130, 1, 1930, p. 385-412

  89. 89.

    J. Steinfeld, « Ein Beitrag zur Analyse der Sexualfuction », Zeitschrift für die gesamte Neurologie und Psychiatrie, 1, 1910/178, 1944. {Il s’agissait là de l’étude du comportement affectif et sexuel du même patient, Schneider.}

    Ces deux derniers articles peuvent être consultés actuellement sur le site de l’éditeur www. springerlink. com

    Ibid. p. 156

  90. 90.

    Idem

  91. 91.

    Ibid. p. 157

  92. 92.

    Ibid. p. 147

  93. 93.

    Ibid. p. 167

  94. 94.

    Ibid. p. 183

  95. 95.

    Ibid. p. 16

  96. 96.

    Ibid. Cf. par exemple : pp. 128, 155, 158, 181, 182, 183

  97. 97.

    Cf. Wolfgang Blankenburg, Der Verlust der Natürlichen Selbstverständlichkeit, Stuttgart, Ferdinand Enke, 1971. Traduction française : La perte de l’évidence naturelle, Paris, P.U.F., 1991

  98. 98.

    Cf. en particulier : Au-delà du rationalisme morbide, op. cit.. Il faut ajouter à cela, après Gelb et Goldstein et le cas Schneider, après Merleau-Ponty, après Minkowski et Blankenburg, il faut ajouter et voir de plus près le cas de Eliot, cas paradigmatique qui fut suivit par Antonio Damasio. La ressemblance, entre les deux cas, est pour le moins frappante. Voilà ce que dit de lui le médecin : « C’était absolument bouleversant. Essayez de vous représenter la situation. Essayez d’imaginez que vous ne ressentez plus aucun plaisir en contemplant un tableau que vous aimiez jusque là, ou en entendant un de vos morceau de musique préférés. Essayez de vous représenter comment vous pourriez vivre dès l’instant où vous serez à jamais privé de cette possibilité et cependant intellectuellement conscient du contenu de cette image ou de cette mélodie, et également conscient que ceux-ci vous avez autrefois procuré beaucoup de plaisir. Nous pourrions définir la malheureuse condition d’Eliot, en disant qu’il était désormais en mesure de connaître, mais non de ressentir.» L’erreur de Descartes. La raison des émotions, Paris, Odile Jacob, 1994, p. 74. Rappelons enfin que ce cas est précisément, pour Damasio, l’exemple même d’une perte de  «  la capacité à ressentir et à exprimer des émotions  »  (due également à une lésion au cerveau, suite à une intervention chirurgicale). Toute l’oeuvre scientifique de Damasio tourne autour de cette question, et bien qu’il ne soit ni nietzschéen ni merleau-pontien, il ne cesse montrer que notre capacité à percevoir le sens et la valeur des choses est essentiellement liée, est originairement liée aux passions, aux sentiments, aux émotions, aux affections, bref, à notre  «  sensibilité  »  ou à notre sensori-motricité. L’intelligence, pour Damasio, avec la raison, la pensée ou l’interprétation, et toutes nos facultés supérieures plongent leur racines, au cours de l’évolution, comme dans notre vie quotidienne, dans le corps, et ses affections et ses perceptions.

  99. 99.

    Phénoménologie de la perception, op. cit. pp. 183, 186, 270

  100. 100.

    Ibid. p. 192

  101. 101.

    Ibid. p.156

  102. 102.

    Ibid. p. 127-128

  103. 103.

    Ibid. p. 128

  104. 104.

    Ibid. p. 182

  105. 105.

    Ibid. p.180

  106. 106.

    Ibid. p. 183

  107. 107.

    Idem

  108. 108.

    Ibid. p. 185

  109. 109.

    Ibid. p. 184

  110. 110.

    Ibid. pp. 184-187, ainsi que Le visible et l’invisible, Paris, Gallimard, p. 321 (Notes de travail, Novembre 1960 : « Nature ») :

    « Faire une psychanalyse de la Nature : c’est la chair, la mère.

    Une philosophie de la chair est condition sans laquelle la psychanalyse reste anthropologie  »  .

    Et pp. 323-324 (Notes de travail, Décembre 1960)

    « Corps et chair —

    Eros -

    Philosophie du Freudisme

    Interprétation superficielle du Freudisme (…)

    Faire non une psychanalyse existentielle, mais une psychanalyse ontologique(…)

    Donc la philosophie de Freud n’est pas philosophie du corps mais de la chair -

    Le ça, l’inconscient, - et le moi (corrélatifs) à comprendre à partir de la chair »

  111. 111.

    Phénoménologie de la perception, op. cit. p. 182

  112. 112.

    Ibid. p. 184

  113. 113.

    Ibid. p. 158

  114. 114.

    Ibid. p. 160

  115. 115.

    Ibid. p. 167

  116. 116.

    Ibid. p. 182

  117. 117.

    Ibid. p. 198

  118. 118.

    Ibid. p. 171-172

  119. 119.

    Ibid. p. 175

  120. 120.

    Ibid. p. 166

  121. 121.

    Ibid. p. XVI (Avant-propos)

  122. 122.

    KSA 12 2[77], OPC XII 2[77]

  123. 123.

    Voir dans Mauro Carbonne, La chair des images : Merleau-Ponty entre peinture et cinéma, Paris, Vrin, « matière étrangère », 2011, pp. 19-45, « La chair : petite histoire d’un malentendu ».

  124. 124.

    KSA 13 2[137], OPC XIII 2[137]

  125. 125.

    Idem

  126. 126.

    KSA 10 2[4], OPC XI 2[4]

  127. 127.

    Idem

  128. 128.

    Cf. « Le cinéma et la nouvelle psychologie », in Sens et non-sens, Paris, Nagel, 1948, pp. 85-106

  129. 129.

    Le visible et l’invisible, op. cit. p. 221

  130. 130.

    Idem

  131. 131.

    Ibid. p. 222

  132. 132.

    Ibid. p. 225

  133. 133.

    Ibid. p. 232

  134. 134.

    Ibid. p. 243

  135. 135.

    Ibid. p. 303

  136. 136.

    Cf. La structure du comportement, op. cit. p. 189

References

  • Friedrich Nietzsche:

    Google Scholar 

  • Sämtliche Werke. Kritische Studienausgabe.(Herausgegeben von Giorgio Colli und Mazzino Montinari), Berlin, New York, Walter de Gruyter, 1967-77, 1988, 1999

    Google Scholar 

  • Oeuvres philosophiques complètes.(Sous la responsabilité de Gilles Deleuze et Maurice de Gandillac), Paris, Gallimard, nrf, 1977 - 1997

    Google Scholar 

  • Maurice Merleau-Ponty:

    Google Scholar 

  • La structure du comportement[daté de 1938], Paris, P.U.F., 1èreédition 1942, 3èmeédition  «  Quadridge», 2009

    Google Scholar 

  • Phénoménologie de la perception.Paris, Gallimard, nrf, « Bibliothèque des idées », 1945

    Google Scholar 

  • Sens et non-sens, Paris, Nagel, 1948

    Google Scholar 

  • « Maurice Merleau-Ponty à la Sorbonne (1949-1952) », Bulletin de psychologie, Tome XVIII, n. 236, Paris, Novembre 1964

    Google Scholar 

  • La prose du monde, texte établi et présenté par C. Lefort, Paris, Gallimard, 1969

    Google Scholar 

  • « Un inédit de Merleau-Ponty  »  [daté de 1952], édité par M. Geuroult, Revue de Métaphysique et de Morale, a. LXVII, n. 4, Octobre 1962, pp. 401-409

    Google Scholar 

  • Eloge de la philosophie[leçon inaugurale au Collège de France le 15 Janvier 1953], Paris, Gallimard, 1953

    Google Scholar 

  • Les aventures de la dialectique, Paris, Gallimard, 1955

    Google Scholar 

  • « Le philosophe et son ombre », in  «  Edmund Husserl 1859-1959, Recueil commémoratif publié à l’occasion du centenaire de la naissance du philosophe », Phenomenologica, n. 4, La Haye, Martinus Nijhoff, 1959

    Google Scholar 

  • Signes, Pais, Gallimard, 1960

    Google Scholar 

  • L’œil et l’esprit, [daté de 1960, Art de France, n.1, Janvier 1961], Paris, Gallimard, 1964

    Google Scholar 

  • Le visible et l’invisible, texte établi et présenté par C. Lefort, Paris, Gallimard, « Bibliothèque des idées », 1964

    Google Scholar 

  • L’union de l’âme et du corps chez Malebranche, Biran et Bergson[Cours à l’Ecole normale supérieure 1947-1948], recueilli et rédigé par Jean Deprun, Paris, Vrin, 1968

    Google Scholar 

  • Résumé de cours (Collège de France, 1952-1960), Paris, Gallimard, 1968

    Google Scholar 

  • Les sciences de l’homme et la phénoménologie, « Les cours de la Sorbonne », S.E.D.E.S, Paris, Centre de documentation universitaire, MATHEY, 1975

    Google Scholar 

  • La Nature. Notes. Cours du Collège de France, établi et annoté par D. Séglard, Paris, Seuil, 1995

    Google Scholar 

  • Le primat de la perception et ses conséquences philosophiques, Lagrasse, Verdier, 1996

    Google Scholar 

  • Notes des cours au Collège de France 1958-1959 et 1960-1961, « Préface  »  de C. Lefort, texte établi par S. Ménasé, Gallimard, Paris, 1996.

    Google Scholar 

  • Notes du cours sur  «  l’origine de la géométrie  » suivi de Recherches sur la phénoménologie de Merleau-Ponty, sous la direction de R. Barbaras, Paris, P.U.F. 1998

    Google Scholar 

  • L’institution. La passivité. Notes de cours au Collège de France (1954-1955), Paris Belin, 2003

    Google Scholar 

  • Abel G., Nietzsche. Die Dynamik der Willen zur Macht und die ewige Wiederkehr. Berlin, New York, Walter de Gruyter, 1998

    Google Scholar 

  • Allison D. B. (ed.), The New Nietzsche : Contemporary Styles of Interpretation.Massachussets, London, The Massachussets Institute of Technology Press, 1977

    Google Scholar 

  • Babich B. E. (ed.), (in cooperation with R. S. Cohen), Nietzsche and Sciences. I, II Vol. I Nietszche, Theories of Knowledge, and Critical Theorry. Vol. II, Nietzsche, Epistemology, and Philosophy of Science.Dordrecht, Kluwer Academic Publisher (Boston Studies in the Philosophy of Science), 1999

    Google Scholar 

  • Nietzsche’s Philosophy of Science : Reflecting Science in the Ground of Art and Life. Albany, State of University of New York Press, 1994

    Google Scholar 

  • “Nietzsche and the Philosophy of Scientific Power : Will to Power as Constructive Interpretation” in International Studies in Philosophy22 (1990) : 79 - 92

    Google Scholar 

  • Brown K., Nietzsche and Embodiment. Albany : State University of New York Press, 2006

    Google Scholar 

  • Brum J.-T., Schopenhauer et Nietzsche : vouloir-vivre et volonté de puissance.Préface de C. Rosset, Paris, Budapest, Torino, L’Harmattan, 2005

    Google Scholar 

  • Cox Ch., Nietzsche. Naturalism and Interpretation.Berkeley, Los Angeles, London, University of California Press, 1999

    Google Scholar 

  • Deleuze G. Nietzsche et la philosophie.Paris, PUF, « Bibliothèque de philosophie contemporaine », 1962

    Google Scholar 

  • Delhomme J., Nietzsche ou le voyageur et son ombre.Paris, Seghers, « Philosophes de tous les temps », 1969

    Google Scholar 

  • Dixsaut M., Nietzsche. Par delà les antinomies. Paris, Les Editions de La Transparence, « Philosophie », 2006

    Google Scholar 

  • Fernandez-Zoïla A., Nietzsche et les micro-incarnations. Le psychopathologique et le sentir.Paris, L’Harmathan, Collection  «  Psychanalyse et Civilisation », 2002

    Google Scholar 

  • Gerhardt V., Vom Willen zur Macht. Anthropologie und Metaphysik der Macht am exemplarischen Fall Friedrich Nietzsches.Berlin, New York, Walter de Gruyter, [Monographien und Texte zur Nietzsche-Forschung 34], 1996

    Google Scholar 

  • Goldstein K., Der Aufbau der Organismus.Den Haag, Martinus Nijhoff, 1934, traduction française par le Dr E. Burckhardt et J. Kuntz, La Structure de l’organisme. Paris, Gallimard, « Bibliothèque de philosophie », 1951

    Google Scholar 

  • Human Nature in the Light of Psychopathology.Massachussets, Harvard University Press, 1947

    Google Scholar 

  • Grimm R. H., Nietzsche’s Theory of Knowledge.Berlin, New York, Walter de Gruyter, [Monographien und Texte zur Nietzsche-Forschung 4 ], 1977

    Google Scholar 

  • Hyder D. and Rheinberger H.-J. (ed.), Science and the Life-World. Essays on Husserl’s Crisis of European Sciences, Stanford University Press, 2009

    Google Scholar 

  • Jacob F., La logique du vivant.Préface de M. Foucault, Paris, Gallimard, « Bibliothèque des Idées », 1970

    Google Scholar 

  • Janicaud D. (éd.), Nouvelles lectures de Nietzsche.Lausanne, L’Âge d’Homme, « Cahiers N°1 », 1985

    Google Scholar 

  • L’Intentionnalité en question : entre phénoménologie et recherches cognitives.Paris, Vrin, 1995

    Google Scholar 

  • Johnson, M., The Body in the Mind: The Bodely Basis of Meaning, Imagination and Reason.Chicago, University of Chicago Press, 1987

    Google Scholar 

  • Jonas H., The Phenomenon of Life. Toward a philosophical Biology.New York, Harper & Row, 1966, traduction française par D. Lories, Le phénomène de la vie. Vers une biologie philosophiqueBruxelles, De Boeck Université, 2001

    Google Scholar 

  • Maldiney H., Regard Parole Espace, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1973

    Google Scholar 

  • « Merleau-Ponty », Collection de L’Arc, Paris, Duponchelle, 1990

    Google Scholar 

  • Mittasch A., Friedrich Nietzsche als Naturphilosoph.Stuttgart, Alfred Kröner, 1952

    Google Scholar 

  • Müller-Lauter W., Über Werden und Wille zur Macht. [Nietzsche-Interpretationnen I]Berlin, New York, Walter de Gruyter,1999

    Google Scholar 

  • « Nietzsches Lehre vom Willen zur Macht », Nietzsche -StudienIII / 1974, pp. 1 - 60

    Google Scholar 

  • Physiologie de la volonté de puissance.Textes réunis et introduits par P. Wotling, traduit par J. Champeaux Paris, Allia, 1998

    Google Scholar 

  • Petitot J., Varela F. J., Pachoud B., Roy J.-M. (ed.), Naturalizing Phenomenology. Issues in Contemporary Phenomenology and Cognitive Sciences, Stanford University Press, 1999

    Google Scholar 

  • Naturaliser la phénoménologie. Essais sur la phénoménologie contemporaine et les sciences cognitives. Paris, Editions du CNRS, 2002

    Google Scholar 

  • Plank W. G., The Quantum Nietzsche. The Will to Power and the Nature of Dissipative Systems. Licoln, iUniverse, 1998

    Google Scholar 

  • Rodrigo P., L’intentionnalité créatrice. Problèmes de phénoménologie et d’esthétique.Paris, Vrin, 2009

    Google Scholar 

  • Roux W., Der Kampf der Theile im Organismus. Ein Beitrag zur Vervollständigung der mechanischen Zweckmässigkeitslehre, Leipzig, W. Engelmann, 1881

    Google Scholar 

  • La lutte des parties dans l’organisme.Paris, Syllepse Editions, Matériologiques, 2009

    Google Scholar 

  • Schauvrtz P. S., « The Status of Nietzsche’s Theory of the Will to Power in the Light of Contemporary Philosophy of Science », in Internationnal Studies in Philosophy25 (1993) : pp. 85-92

    Google Scholar 

  • Stiegler B., Nietzsche et la biologie.Paris, PUF, « Philosophies », 2002

    Google Scholar 

  • Nietzsche et la critique de la chair. Dionysos, Ariane, le Christ.Paris, PUF, « Epiméthée », 2006

    Google Scholar 

  • Strasser S., Het Zielsbegrip in de metaphysische en de empirische Psychologie, Leuven, Nauwelaarts, 1950, traduction française par J.-P. Wurtz, Le Problème de l’âme : études sur l’objet respectif de la psychologie métaphysique et de la psychologie empirique.Préface de A. De Waelhens, Louvain, Paris, Desclée de Brouwer, « Bibliothèque philosophique de Louvain », 1953

    Google Scholar 

  • Straus E., Vom Sinn der Sinne.Berlin, Göttingen, Heidelberg, Springer, 1956 ; traduction française par G. Thinès et J.-P. Legrand, Du Sens des sens.Grenoble, Jérome Million, 1989

    Google Scholar 

  • Psychologie der menschlichen Welt.Berlin, Göttigen, Heidelberg, Springer, 1960

    Google Scholar 

  • Phenomenological Psychology.London, Sydney, Wellington, Tavistock, 1966

    Google Scholar 

  • Thomson E., Mind in Life : Biology, Phenomenology, and the Sciences of Mind.Cambridge, Harvard University Press, 2007

    Google Scholar 

  • Varela F., Principiles of Biological Autonomy.Amsterdam, North Holland, 1979

    Google Scholar 

  • Varela F., E. Thompson, E. Rosch, The Embodied Mind : Cognitive Science and Human Experience.Cambridge, The MIT Press,1991

    Google Scholar 

  • Varela F., “Neurophenomenology : A Methodological Remedy for the Hard Problem”. Journal of Conscienceness Studies.3, 1996, pp. 330 -350

    Google Scholar 

  • Von Weizsäcker V., Der Gestaltkreis.Stuttgart, G. Thieme, 1939, traduction française par M. Foucault et D. Rocher, Le cycle de la structure.Préface du H. Ey, Paris, Desclée De Brouwer, « Bibliothèque neuro-psychiatrique de Langue Française », 1958

    Google Scholar 

  • Zeifa A., « Le nihilisme et l’épuisement : Heidegger ou Nietzsche. Du nihilisme comme état psychopathologique ou de l’impossibilité du nihilisme ontologique, et ses conséquences médico-philosophiques  »  in Phénoménologies des sentiments corporels . Fatigue Lassitude Ennui.Paris, Le Cercle Herméneutique, « Anthropologie », 2003

    Google Scholar 

  • “Merleau-Ponty and the Eternal Return to the Life-World. Beyond Exitentialism and Phenomenology” in Tymieniecka A.-T. (Ed.), Phenomenology and Existentialism in the Twentieth Century. Book 2, Analecta Husserliana CIV. Dortrecht, Heidelberg, London, New York, Springer, 2009

    Google Scholar 

  • “ Nietzsche and the Future of Phenomenology. Der Wille zur Machtand the Criticism of Modern Transcendentalism” in Tymieniecka A.-T. (Ed.), Transcendentalism Overturned. Analecta Husserliana CVIII.Dortrecht, Heidelberg, London, New York, Springer, 2011

    Google Scholar 

Download references

Author information

Authors and Affiliations

Authors

Editor information

Editors and Affiliations

Rights and permissions

Reprints and permissions

Copyright information

© 2012 Springer Science+Business Media Dordrecht

About this chapter

Cite this chapter

Zeifa, A. (2012). Nietzsche and Merleau-Ponty: The Sense of the Earth and the Earth of Sense. In: Tymieniecka, AT. (eds) Phenomenology and the Human Positioning in the Cosmos. Analecta Husserliana. Springer, Dordrecht. https://doi.org/10.1007/978-94-007-4795-1_18

Download citation

Publish with us

Policies and ethics