Abstract
Territories are made out of limits. In our almost entirely artificialized territories, distinguishing urban from nature, city from country, becomes more complex and less relevant. However, the relationships between the actors who inhabit these territories and their ecologies are translated into a series of limits: Spatial realities, edges, plots, fences, thresholds, recognizable or invisible features; they produce and design the marks that shape the land, those multiple traces that constantly rewrite it as a palimpsest. Through those marks, the territory shows the social and spatial relationships that are being organized on its ground and inside its soil. Limits as “products” as places of relations, of confrontations and of contrasts between materials of the territory. Urbanism is a discipline that through limits establishes rights. And men, by various means, manipulate, create, install, transform these limits like so many “projects” which organize the relations between them. Therefore, the topic of limits is constantly swinging between a situation rooted in the physical and material reality of the territories and a highly conceptual and projectual concept. This is what makes its ambiguity and its richness. Describing limits in their physical reality, as product, and in their conceptual and transdisciplinary uses, as a project (Corboz in Le territoire comme palimpseste, pp 14–35, 1983), is then a way of looking at Belgian urban and rural territory under the assumption that one can transform the tools built around the concept of limit into the practice of urbanism. In contemporary territories, limits are places of potentiality and it is important to consider their ability to be transformed. This essay investigates the concept of limit in urbanism and its potential reinterpretation within the frame of the Belgian urban landscape.
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Notes
- 1.
«Les buts et moyens de cet usage du territoire supposent à leur tour cohérence et continuité dans le groupe social qui décide et exécute les interventions d’exploitation. Car la portion de croûte terrestre qualifiée de territoire fait d’ordinaire l’objet d’une relation d’appropriation qui n’est pas uniquement de nature physique, mais qui tout au contraire met en œuvre diverses intentions, mythiques ou politiques. Cette circonstance, qui interdit de définir un territoire à l’aide d’un seul critère (par exemple géographique, celui des fameuses «frontières naturelles», ou ethnique, en fonction de la population résidente ou seulement majoritaire ou encore dominante), indique que la notion n’est pas «objective». Un tel constat ne signifie nullement qu’elle soit arbitraire, mais bien qu’elle intègre un nombre considérable de facteurs, dont la pondération varie de cas en cas et dont l’histoire a le plus souvent composé—sinon consacré l’amalgame. […] Cette nécessité d’un rapport collectif vécu entre surface topographique et la population établie dans ses plus permet de conclure qu’il n’y a pas de territoire sans imaginaire du territoire. Le territoire peut s’exprimer en termes statistiques (étendue, altitude, moyenne de température, production brute, etc.), mais il ne saurait se réduire au quantitatif. Etant un projet, le territoire est sémantisé. Il est ‘discourable’. Il porte un nom. Des projections de toute nature s’attachent à lui, qui le transforment en sujet.» (Corboz1983, pp. 14–35)
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«Limite. […] Objets géographiques de plein exercice, les limites présentent des contenus et des styles variés. S’ouvre alors un vaste éventail de réalités, qui sont la manifestation et l’instrument de l’interface. À côté des métriques topologiques (la discontinuité brutale par le bornage et la frontière), d’autres situations (seuils, confins, gradients) mettent en évidence des continuités et des changements insensibles. (Levy and Lussault 2013, p. 617)
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Tracing the history of the making of the city teaches us about the tools of limitation which are today still remain the basis for the spatial definition of private property. Establishing the cadaster allows these properties and these land lots to be organized and managed. Gromatics, the art of survey, is responsible for measuring the land. Geography at all time has sought to accurately describe the characteristics of the territory. The contemporary developments in photogrammetry, in aerial photography or geomatics, are rapidly changing our way of perceiving the Earth and of treating a large amount of data. Cartography, because it works on the representation of the earth, teaches us how boundaries between places, geological layers, countries are transposed into communicable drawings promoting the city to a ‘scientific object’ status (Chapel 2010). In the artistic field, land art uses the territory and the landscape as raw materials of work. As such, it uses tools similar to that of urbanism but in an artistic and critical purpose. The mathematical field is also an important contributor to models and concepts on limits.
- 4.
«Séparation spatiale. […] La séparation est une des modalités dominantes de l’organisation spatiale contemporaine, dont l’importance peut surprendre, tant elle parait d’abord contre-intuitive. En effet, elle contredit le modèle dominant de l’urbain mondialisé et dégroupé, qui promeut l’idée d’un espace lisse, sans interruption, offert à la circulation sans entraves des marchandises, des flux, et par-dessus tout, des individus. Or une observation, même rapide, des formes spatiales du Monde montre la multiplication des barrières, des limites, des murs, des sas, qui composent de facto, à l’inverse du modèle précité, un espace découpé, marqué par l’inflation des limites et un imaginaire (très puissant) de la séparation comme principe de la mondialisation, qui la travaille, en tension avec la mobilité.» (Levy and Lussault 2013, p. 911)
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«La séparation fonctionnelle et sociale est donc devenu un véritable standard. La légitimation de ce mode de déploiement spatial apparait vraiment avec la naissance de la ville industrielle de l’urbanisme scientifique, qui théorise peu à peu à partir de la fin du XIXè siècle, le zonage ou zoning. Celui-ci fonde en partie les conceptions du mouvement moderne en architecture sous l’espèce des quatre fonctions universelles promues par la Charte d’Athènes et de la préconisation de dissocier et spécialiser les espaces afférents.» (Levy and Lussault 2013, p. 911)
- 6.
«Deux tendances s’opposent aujourd’hui: la première s’attache à définir des seuils et des limites, à retrouver une figure propre à la ville qui la sépare idéalement d’un fond indifférencié. La seconde vise à se débarrasser de cette image et à proposer comme figure du contemporain ce qui est informe. Elle répond probablement à l’aveu d’une certaine incapacité à réfléchir avec rigueur à la ville contemporaine et à la question de la forme, dans ses différentes acceptions. Dans ce définit, on peut saisir l’énorme dette de l’urbanisme hérité, à l’égard d’intentions implicites, qui ont défini le projet par des objectifs qui ne sont pas les siens, mais répondent à d’autres politiques: rente foncière, fiscalité, soutien à l’emploi ou à la production industrielle.» (Secchi 2000, p. 133)
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Vanneste, G. (2018). Territory Between Product and Project: Rethinking the Limits. In: Viganò, P., Cavalieri, C., Barcelloni Corte, M. (eds) The Horizontal Metropolis Between Urbanism and Urbanization. Springer, Cham. https://doi.org/10.1007/978-3-319-75975-3_33
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