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The Limits of Intelligibility: The Status of Physical Science in D’Alembert’s Philosophy

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Between Leibniz, Newton, and Kant

Part of the book series: Boston Studies in the Philosophy and History of Science ((BSPS,volume 341))

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Abstract

The chapter examines the change in the role and understanding of metaphysics that took place in the seventeenth and eighteenth centuries, as reflected in d’Alembert’s philosophy of science. D’Alembert based in an unmistakably Cartesian manner scientific truth on the intact chain of scientific knowledge that links the fundamental cognition of the most abstract properties of natural beings at the top to a series of descending levels of knowledge about entities with increasingly compound and complex properties. But he did not hide the numerous gaps and lacunae existing in this chain which had to be filled in by underived propositions. This is even true of the famous d’Alembert principle, that was, indeed, regarded by its author only as a methodical means that facilitates the “geometers” the appropriate use of the proper principles of composition of motion and of equilibrium. Moreover, as this chapter substantiates, the fundamental course of ascending by abstraction of properties and descending by restoring them step by step, on which the Cartesian chain of scientific knowledge rests, was taken by d’Alembert to be a methodical “strategy” rather than a procedure that secures the ontological foundations of physics.

The work presented here is linked to the vast enterprise of a complete and critical edition of d’Alembert’s writings; see Chouillet et al., L’édition.

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Notes

  1. 1.

    “la généalogie et la filiation de nos connaissances” (Alembert, Discours Préliminaire, i).

  2. 2.

    “c’est à nos sensations que nous devons toutes nos idées” (ibid. ii).

  3. 3.

    More precisely, they are “the fruits of the first reflective ideas that our sensations occasion.” (Alembert, Preliminary discourse, 14)

  4. 4.

    “l’abstraction en effet n’est autre chose que l’opération par laquelle nous considérons dans un objet une propriété particulière, sans faire attention aux autres.” (Alembert, Elémens de philosophie, 29)

  5. 5.

    An interesting comparison could be made, surprisingly, with the Aristotelian description of mathematics in Physics B 2.

  6. 6.

    “Telle est la marche de l’esprit humain dans ses recherches, qu’après avoir généralisé ses perceptions jusqu’au point de ne pouvoir plus les décomposer davantage, il revient ensuite sur ses pas, recompose de nouveau ces perceptions mêmes, et en forme peu à peu et par gradation les êtres réels qui sont l’objet immédiat de nos sensations.” (Alembert, Discours Préliminaire, vi)

  7. 7.

    Using the intellect only, since the senses are inapt to teach the real nature of things (Descartes, Principia, II § 3), we “perceive” “that the nature of bodies does not consist in weight, hardness, colour or such things, but only in extension” (ibid. § 4).

  8. 8.

    See the preface to the third edition (1726) of Newton’s Principia, by Cotes, the first of those attractionists: “either gravity must have a place among the primary qualities of all bodies, or extension, mobility and impenetrability must not.” (Newton, Mathematical principles, I xxvi)

  9. 9.

    “La plupart des questions physico-mathématiques sont si compliquées qu’il est nécessaire de les envisager d’abord d’une manière générale et abstraite pour s’élever ensuite par degrés des cas simples aux composés. Si on a fait jusqu’ici quelques progrès dans l’étude de la nature, c’est à l’observation constante de cette méthode qu’on le doit.” (Alembert, Reflexions, VIII)

  10. 10.

    “La certitude des mathématiques est un avantage que ces sciences doivent principalement à la simplicité de leur objet.” (Alembert, Traité de dynamique, first sentence)

  11. 11.

    “Cet être que nous appelons matière, est-il semblable à l’idée que nous nous en formons? C’est ce que nous devons nous résoudre à ignorer.” (Alembert, Elémens de philosophie, 46)

  12. 12.

    “les propriétés les plus sensibles que l’observation nous découvre dans la matière […] tiennent elles-mêmes à l’essence, et si je puis m’exprimer ainsi, à la constitution intime de la matière que nous ne connaissons nullement, et que nous ne parviendrons jamais à connaître.” (Alembert, Elémens de philosophie, 217)

  13. 13.

    Diderot, Les Bijoux indiscrets.

  14. 14.

    Diderot, Lettre sur les aveugles (1749) and Lettre sur les sourds et les muets (1751).

  15. 15.

    Buffon, Histoire naturelle, vol. III (1749).

  16. 16.

    “l’impénétrabilité, cette qualité essentielle des corps, ne nous est connue que par le toucher.” (Alembert, Elémens de philosophie, 41)

  17. 17.

    Note the use of the term “force,” which is so rare and meaningful in d’Alembert’s writings.

  18. 18.

    A confrontation would be useful here with Euler’s conception of the privilege of impenetrability in the study of nature and force: “la raison ou la cause de ce changement existe infailliblement dans l’impénétrabilité des corps mêmes.” (Euler, Lettres à une princesse d’Allemagne (2nd part, letter IX “sur l’origine et la nature des forces”), 201).

  19. 19.

    “les corps n’agissent qu’en tant qu’ils sont impénétrables” (Alembert, Discours Préliminaire, vi).

  20. 20.

    “de toutes les causes, soit occasionnelles, soit immédiates, qui influent dans le mouvement des corps, il n’y a tout au plus que l’impulsion seule dont nous soyons en état de déterminer l’effet par la seule connaissance de la cause […]. Toutes les autres causes nous sont entièrement inconnues.” (Alembert, Traité de dynamique, (2nd. ed.) 22)

  21. 21.

    “si l’on y fait attention, on verra qu’il n’y a qu’un seul cas où l’équilibre se manifeste d’une manière claire et distincte; c’est celui où les masses des deux corps sont égales et leurs vitesses égales et opposées. Le seul parti qu’on puisse prendre, ce me semble, pour démontrer l’équilibre dans les autres cas, est de les réduire, s’il se peut, à ce premier cas simple et évident par lui-même.” (Alembert, Traité de dynamique, (1st. ed.) xiv)

  22. 22.

    “Si deux corps sont égaux et leurs vitesses égales, il est évident qu’ils resteront tous deux en repos. Car il n’y a point de raison pourquoi l’un se meuve plutôt que l’autre dans la direction qu’il a.” (Alembert, Traité de dynamique, (1st. ed.) 37, (2nd. ed.) 51). See also Alembert, Essai, 132.

  23. 23.

    “De là naît cet axiome, que les corps qui ont des quantités de mouvement égales et directement opposées, se font équilibre.” (ibid. (1st. ed.) 39 f., (2nd. ed.) 55)

  24. 24.

    The strange and difficult notion of “ressort” or “elaster,” in its use by Jean Bernoulli (Discours sur les loix de la communication des mouvemens, 1726) and others, has not received the attention it deserves.

  25. 25.

    “Si tant de corps qu’on voudra viennent se choquer de manière, qu’en les supposant parfaitement durs et sans ressort, ils demeurent tous en repos après le choc; je dis que s’ils sont à ressort parfait, ils retourneront en arrière chacun avec la vitesse qu’il avoit avant le choc. Car l’effet du ressort est de restituer en sens contraire à chaque corps le mouvement qu’il a perdu par l’action des autres.” (Alembert, Traité de dynamique, (2nd. ed.) 217 f.)

  26. 26.

    “Je suppose aussi comme une vérité d’expérience, que le ressort rend à chaque corps en sens contraire ce qu’il a perdu de mouvement par le choc, sans examiner de quelle manière se fait cette restitution.” (ibid. 218)

  27. 27.

    “le principe des forces accélératrices proportionnelles à l’élément de la vitesse ne doit point être employé pour déterminer les mouvemens qui résultent de l’impulsion.” (Alembert, Traité de dynamique, (1st ed.) 139)

  28. 28.

    “cet unique axiome vague et obscur que l’effet est proportionnel à sa cause” (Alembert, Traité de dynamique, (1st. ed.) xi).

  29. 29.

    See F. De Gandt, 1744. The occurrence of the acceleration formula is on the top of folio 373 of the Registres for 1741: “Or cet effort multiplié par le carré du temps /.../ doit être égal au produit de la masse m du cercle par la petite ligne oi {second difference}.” Then the trajectory is obtained by integration. See Alembert, Traité de l’équilibre, book II ch. 2 (= the published version of this study), in particular page 223.

  30. 30.

    “Per leges duas primas et corollaria duo prima adinvenit Galilaeus descensum gravium esse in duplicata ratione temporis, et motum projectilium fieri in parabola […].” (Newton, Principia, 20)

  31. 31.

    “Or les Méchaniques faisant voir aussi que les accroissements de vitesse qui résultent de ces forces dans des corps égaux, sont entre eux en raison composée de ces forces et des temps élémentaires employés par elles à produire ces accroissements de vitesse.” (1710, Jean Bernoulli, Opera, I 473)

  32. 32.

    “Que nous importe au fond de pénétrer dans l’essence des corps, pourvu que la matière étant supposée telle que nous la concevons, nous puissions déduire des propriétés que nous y regardons comme primitives les autres propriétés secondaires que nous appercevons en elle, et que le système général des phénomènes, toujours uniforme et continu, ne nous présente nulle part de contradiction.” (Alembert, Elémens de philosophie, 46)

  33. 33.

    “La méchanique des corps solides n’étant appuyée que sur des principes métaphysiques et indépendants de l’expérience, on peut déterminer exactement ceux de ces principes qui doivent servir de fondement aux autres. La théorie des fluides, au contraire, doit nécessairement avoir pour base l’expérience.” (Alembert, Traité de l’équilibre, vi)

  34. 34.

    “que la pression des particules se répand également et en tous sens” (ibid. x).

  35. 35.

    “Condamnés comme nous le sommes à ignorer l’essence et la contexture intérieure des corps, la seule ressource qui reste à notre sagacité est de tâcher au moins de saisir dans chaque matière l’analogie des phénomènes et de les rappeler tous à un petit nombre de faits primitifs et fondamentaux.” (Alembert, Elémens de philosophie, 440)

  36. 36.

    “J’avais considéré comme eux [sc. Bernoulli and L’Hospital] que le poids le plus proche de la suspension faisait effort pour hâter le mouvement du poids d’en bas; mais étant difficile de dire de combien il devait le faire hâter, j’ai cherché cela par une voie plus assurée et où je suivrais des principes plus certains.” (Huygens, Oeuvres, XVI 44O, note 2)

  37. 37.

    Cf. his Horologium oscillatorium, section on the center of oscillation.

  38. 38.

    Daniel Bernoulli follows that line of reasoning in his Hydrodynamica (1738).

  39. 39.

    “Imaginons que le fluide est partagé en une infinité de tranches horizontales et égales […] et qui s’abaissent parallèlement à elles-mêmes, et dont chacune a la même vitesse verticale dans toute son étendue. Toutes ces tranches agissent les unes sur les autres, soit en se poussant ou en s’entraînant; ensorte que si la vitesse des unes est retardée d’un instant à l’autre, la vitesse des autres est accélérée. Il en est à cet égard du mouvement des particules fluides comme de celui de plusieurs corps solides, formant un même système, dont aucun ne peut se mouvoir sans agir sur les autres et sans éprouver leur réaction.” (Bossut, Traité, 328ff.)

  40. 40.

    Manuscript of the ninth volume of Opuscules, Bibl. de l’Institut de France. See Dhombre et al., Contingence).

  41. 41.

    See the Lettre-Préface of the French translation of the Principia Philosophiae: Descartes, Oeuvres, IX.2 14.

  42. 42.

    See the additional Eclaircissements to his Essai sur les Elemens de Philosophie and the comments in Hankins, Jean d’Alembert, 104–131 and De Gandt, D’Alembert et la chaîne des sciences, 39–53.

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De Gandt, F. (2023). The Limits of Intelligibility: The Status of Physical Science in D’Alembert’s Philosophy. In: Lefèvre, W. (eds) Between Leibniz, Newton, and Kant. Boston Studies in the Philosophy and History of Science, vol 341. Springer, Cham. https://doi.org/10.1007/978-3-031-34340-7_3

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