Soil moisture from operational meteorological satellites

Abstract

In recent years, unforeseen advances in monitoring soil moisture from operational satellite platforms have been made, mainly due to improved geophysical retrieval methods. In this study, four recently published soil-moisture datasets are compared with in-situ observations from the REMEDHUS monitoring network located in the semi-arid part of the Duero basin in Spain. The remotely sensed soil-moisture products are retrieved from (1) the Advanced Microwave Scanning Radiometer (AMSR-E), which is a passive microwave sensor on-board NASA’s Aqua satellite, (2) European Remote Sensing satellite (ERS) scatterometer, which is an active microwave sensor on-board the two ERS satellites and (3) visible and thermal images from the METEOSAT satellite. Statistical analysis indicates that three satellite datasets contribute effectively to the monitoring of trends in surface soil-moisture conditions, but not to the estimation of absolute soil-moisture values. These sensors, or rather their successors, will be flown on operational meteorological satellites in the near future. With further improvements in processing techniques, operational meteorological satellites will increasingly deliver high-quality soil-moisture data. This may be of particular interest for hydrogeological studies that investigate long-term processes such as groundwater recharge.

Résumé

Ces dernières années des avancées inespérées ont été faites dans l’étude de l’humidité du sol à partir de plateformes satellites opérationnelles, principalement grâce à des méthodes de géophysique avancées. Dans cette étude, quatre séries de données récemment publiées sur l’humidité du sol sont comparées avec des observations in-situ issues du réseau d’observation REMEDHUS situé dans la partie semi-aride du bassin de Duero en Espagne. Les données d’humidité du sol issues de la télédétection proviennent (1) d’un radiomètre micro-ondes (AMSR-E), qui est un détecteur de micro-ondes passives embarqué à bord du satellite Aqua de la NASA, (2) du scatteromètre des satellites européens de télédétection (ERS), qui est un détecteur de micro-ondes actives embarqué sur les deux satellites ERS, et (3) des images dans le visible et le thermique enregistrées par le satellite METEOSAT. Une analyse statistique montre que trois séries de données satellites contribuent à l’observation de tendances pour les conditions d’humidité du sol en surface, mais ne permettent pas d’estimer des valeurs absolues d’humidité du sol. Ces détecteurs, ou plutôt leurs successeurs, seront à l’avenir embarqués sur des satellites météorologiques opérationnels. Ces derniers, grâce à des améliorations supplémentaires des techniques de traitement des données, fourniront davantage de données de haute qualité sur l’humidité du sol. Ceci peut être particulièrement intéressant dans le cas d’études hydrogéologiques demandant l’étude de processus à long terme comme la recharge des eaux souterraines.

Resumen

En años recientes se han hecho avances imprevistos en el monitoreo de la humedad del suelo a partir de plataformas operacionales de satélite, principalmente debido al mejoramiento de métodos de recuperación geofísica. En este estudio se comparan tres grupos de datos de humedad del suelo recientemente publicados con observaciones in-situ de la red de monitoreo REMEDHUS que se localiza en la parte semi-árida de la cuenca Duero en España. Los productos de sensores remotos sobre humedad del suelo se recuperan de (1) Radiómetro Avanzado de Exploración con Microondas (AMSR-E) el cual es un sensor pasivo de microondas a bordo del satélite Aqua de NASA, (2) dispersómetro de satélite de Sensores Remotos Europeo (ERS) el cual es un sensor activo de microondas a bordo de los dos satélites ERS, y (3) imágenes visibles y termales del satélite METEOSAT. Los análisis estadísticos indican que los tres grupos de datos de satélite contribuyen efectivamente al monitoreo de tendencias en las condiciones superficiales de humedad del suelo, pero no en la estimación de valores absolutos de humedad del suelo. Estos sensores, o más bien sus sucesores, volarán en satélites meteorológicos operacionales en el futuro cercano. Con un mejoramiento posterior de las técnicas de procesamiento los satélites meteorológicos operacionales continuarán distribuyendo datos de humedad del suelo de alta calidad. Esto puede ser de particular interés para estudios hidrogeológicos que investigan procesos a largo plazo tal como recarga de agua subterránea.